Ce soir sur M6, un documentaire sur Jojo - pas le lapin - l’idole de ceux qui aiment le rock de droite - de ceux qui, donc, n’aiment pas le rock. Programme que je n’ai pas vu mais que je me déconseille fortement - je ne me permettrais pas de vous suggérer quoi regarder ou non et, à vrai dire, je m’en fous comme de mon premier poche d’Hugo (le Victor, hein), de ce que vous faites de vos conduits auditifs, de vos nerfs optiques et de vos neurones, ça ne me concerne pas.
Ce soir, un doc sur Johnny ? Et, là, forcément, un affreux doute ma bite - non, je ne m’excuserai pas. Je ne vérifie pas car je ne peux m’être trompé. Ce ne peut être aujourd’hui. Impossible. Alors pourquoi aujourd’hui pour le doc ? Pour me faire chier ? Pour m’énerver ? Parce qu’il y avait un match exhibition de balle au pied sur une autre chaîne le bon jour et que les exhibitions de l’Aeti, du coup, on les pose un autre soir, parce que le public des raclées des huitièmes de finale, c’est le même que celui des vidéos intimes de Hallyday oh Hallyday ? - y avait du Polnareff aussi l’autre soir à la tévé qui n’est heureusement plus financé par ma redevance.
Je vérifie tout de même. Il faut que je me rassure. Ouf. Non, le Johnny, il est mort le 5. Et ça fait 5 ans.
Les dates de naissance, déjà, faut pas me les demander, je m’en souviens pas, c’est comme ça et c’est pas à mon âge que je vais faire l’effort… alors les dates de décès, le genre d’évènements qu’on ne vous fore pas à fêter par un cadeau ou une carte ou un coup de fil, vous pensez bien, c’est pire, elle s’efface aussi de ma mémoire.
J’en connais tout de même deux, des dates de décès. Deux que je ne risque pas d’oublier. Deux qui n’ont rien à voir entre elles. Qui me touchent pour des raisons différentes, l’une plus durement que l’autre.
Le 10 avril. Et le 8 décembre.
Et je me souviendrais si le Smet avait eu l’affront de mourir un 8 décembre.
Ce matin, j’ai écouté avant même d’avoir réalisé quelle date on était.
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