J’ai retourné le bureau, je vous dis. Mardi toute la journée encore. Y en avait partout. Y en a encore partout au moment où j’écris. Ce sera rangé au moment où vous lirez. J’en ai sorti des trucs et d’autres. Des que j’avais oubliés. Des que j’aurais préféré oublier. Je jette pas grand chose. J’ai fait du tri quand même. Y a ce que j’ai enfoui plus profond encore, là où je ne le retrouverai pas avant long. Y a ce que j’ai mis au mur - car j’ai profité pour tout décorer mon bureau. Natacha va trouver ça trop chargé. Les portes entre le salon et le bureau seront fermées plus souvent, je le sens. Et y a ce que je sors pour reprendre, modifier, améliorer - ou empirer.
Dans cette dernière catégorie, des huimlmes.
Fleurs, d’abord. Je ne l’ai que peu remaniée, celle-ci. Je l’ai juste achevée, réarrangée, fignolée. Et j’ai changé le titre. D’après les paroles d’une chanson de.
Flowers, Seize the Hour
(12 x 15 cm environ)
En revanche, Confinement Déconfit ne m’avait jamais plu. Alors je lui ai mis un petit coup dans la tronche. Je ne suis pas certain que je ne lui mettrai pas un autre gros pain plus tard. Pour l’instant, elle me parle ainsi, cette petite huimlme.
Pour le titre, j’utilise un lapsus écrit dans mon carnet il y a quelques semaines alors que j’attendais Natacha aux Bénédictins et je notais mes observations, ce qu’il se passait dans ce grand hall presque désert.
À cette heure-ci, la guerre est étrangement silencieuse.
(10,5 x 14,5 cm environ)
Je n’ai toujours pas retrouvé mes huîtres.
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