mercredi 31 janvier 2024

# 1857

Mon réveil-matin ne fonctionne pas.
Ou plutôt, soyons précis, il fonctionne mal. Dysfonctionne.

Quand je ne le programme pas, c’est Souris - c’est le nom de mon chat, c’est une femelle - qui fait office de réveil-matin. Elle vérifie que ses maîtres - parents ? - ne sont pas morts. Il paraît que c’est ce que font les chats, le matin, quand ils vous réveillent, c’est pour vérifier que tout va bien. Ils ne comprennent pas ces gens qui passent tant de temps au lit… alors qu’ils pourraient s’affairer une diz-vingtaine de minutes avant d’aller dormir à un autre endroit.

Mais quand je le programme…
Comprenez, quand je programme une heure sur mon réveil-matin, c’est pour me lever à cette heure-ci, pas à une autre. C’est que j’ai quelque chose de prévu qui exige que je me lève à cette heure-là, pas à une autre… c’est pour pouvoir dormir détendu, sans m’inquiéter d’être prêt pour cette chose qui est prévue et qui exige que je me lève à l’heure que je programme… mais, non, mon réveil-matin… 
Hier, par exemple, le trajet entre Limoges et Boussageon ayant été allongé en temps par les agriculteurs, j’ai mis le réveil à 6h30. À 5h57, je me suis réveillé. Impossible de refermer l’œil après. J’ai attendu, sans bouger, une bonne demi-heure que la musique (les premières secondes de Cirrus Minor) se fasse entendre.
Et le vendredi, jour où je programme le réveil à 5h57, je suis systématiquement réveillé dix bonnes minutes avant l’heure dite.

Je vous le demande, à quoi sert alors un tel réveil-matin ?
Comment réparer un réveil qui me réveille avant de sonner ?

mardi 30 janvier 2024

# 1856

Il y eut une reine de France qui s’appelait Ultrogothe.
C’est décevant, ce prénom. Il est drôle ainsi, juste à le prononcer. Pas besoin de jeu de mot ou autre… pas besoin de réfléchir, pas besoin de chercher… c’est marrant sans effort…  un tel prénom, ça incite à la paresse intellectuelle…
Je propose donc, pour que l’humour ne sombre pas dans la facilité, qu’on oublie cette reine et son prénom. 

lundi 29 janvier 2024

# 1855

Natacha, peu impressionnée par le cyclo-cross à la tévé : Ouais, bof, ils vont du vélo comme moi, quand ça devient trop dur, ils descendent et ils marchent.



À tout seigneur, malheur est bon.



Natacha, de nouveau : il s’est excusé plein de fois… il était, comment on dit déjà ? tout petit dans ses souliers ?

dimanche 28 janvier 2024

# 1854

Belle coupure au dessus de la lèvre. Deux centimètres de long. Perles de sang d’un bon millimètre et demi (compas dans l’œil, je n’ai pas mesuré) de rayon. Natacha me demande si je me suis coupé en me rasant. Ça me rend triste. Quinze ans de mariage… et elle me croit encore aussi peu original. Comme si une coupure à cet endroit, je n’avais pas trouvé mieux que de me l’infliger avec la lame du rasoir. Ça me vexe. Suis-je si décevant ?



Et ce n’est pas la peine d’accuser le chat non plus… je suis capable de me blesser tout seul. Je suis autonome, moi.

vendredi 26 janvier 2024

jeudi 25 janvier 2024

# 1851

Ce n’était pas la première fois que j’entendais parler d’édredon. Un de ces mots dont je ne connais que vaguement la définition. Très vaguement. Je voyais bien ce qu’était un édredon. À peu près… mais pour moi, ce n’était qu’une couette trop petite. De celles qui laissent les pieds froids et / ou la poitrine à la merci de la fraîcheur nocturne.
Désormais, nous en avons un, un édredon. Il était temps que je gagne en précision. J’ai donc cherché dans le dico - papier ou en ligne, je ne sais plus - ce qu’est exactement un édredon. Déception. Grosso modo, je ne cite pas les mots, je paraphrase, un édredon est une couette de petites dimensions. Un mot étymologiquement si éloigné de couette pour en désigner une. C’est non seulement décevant, c’est également absurde. Je propose qu’on remplace le mot édredon par couetton ou couettette. Au moins, on ne se posera plus de question.

mercredi 24 janvier 2024

# 1850

Les élèves de BTS ont trouvé le Facebook de leur (jeune) prof de communication. Ils regardent les photos. Découvrent qu’il y a deux trois ans à peine, elle avait les cheveux rouges. Et après ça, elle ose critiquer les flyers que l’on devait faire en devoir ? Elle a juste pas de goût…

lundi 22 janvier 2024

Patins

Natacha sur le skate-park essaie ses nouveaux patins à roulettes, je crobarde alentours surveillant d’un œil ses retrouvailles avec ce moyen de locomotion oublié depuis quatre ou cinq lustres.


Carnet de Croquis

dimanche 21 janvier 2024

# 1847

Ce véhicule ne prend pas de voyageurs.

C’est ce qui est écrit, en lettres lumineuses, à l’avant, au-dessus du pare-brise dudit véhicule qui me fait face, au feu, de l’autre côté du carrefour où nous attendons l’un et l’autre que le rouge passe au vert.
Pourtant, ledit véhicule ressemble fortement à un bus. Même gabarit, mêmes couleurs que les bus de la ville, mêmes larges vitres, mêmes sièges à l’intérieur… mais ce ne peut être un bus, impossible que ça en soit un, puisqu’il ne prend pas de voyageurs.

Et je ne comprends pas… qu’est-ce donc que ce véhicule si ce n’est un bus ?
Un véhicule individuel ? Quelle grande famille il faut avoir pour éprouver le besoin d’un véhicule où on loge à trente ou cinquante… et ça ne me semble pas très sécurisé ces sièges sans ceinture… comment un tel véhicule peut avoir été homologué ?
Un véhicule de transport de marchandises ? Pourquoi les sièges alors ? Et pourquoi de si larges vitres ? Les cartons veulent profiter du paysage ?

Ce véhicule ne prend pas de voyageurs alors il n’a pas de raison d’être.

samedi 20 janvier 2024

vendredi 19 janvier 2024

# 1845

Titouan (sixième) : Je ne connais pas mes tables mais j’ai des astuces pour les retrouver.
Moi : Par exemple ?
Titouan : Par exemple, 7 x 9. 7, ça ressemble à un plongeoir et 9 à un bonhomme la tête en haut. Et quand on plonge, on se retrouve la tête en bas, ça fait donc 6, et on se fait des bosses en forme de 3. Donc 63.
Moi : Ok… et ce ne serait pas plus rapide d’apprendre tes tables ?
Titouan : Non, pourquoi ?

jeudi 18 janvier 2024

# 1844

Pour compléter

Persévérer, c’est le bonheur suprême (Hanumān dans le Rāmāyaṇa, Chant V, Chapitre XII)

mardi 16 janvier 2024

She Speaks (23)

NF (13.01 - 8h30) : Le thermostat du grille-pain c’est comme le compteur de la voiture, c’est numéroté jusqu’à 8 mais, à 4, t’as déjà cramé ta tartine.

lundi 15 janvier 2024

# 1841

prophète de fin d’année
prophète du slip
prophète à neuneu
prophète à Salakis
prophète contre mauvaise fortune bon coeur

samedi 13 janvier 2024

# 1839

13 janvier, un an que j’ai entamé l’écriture d’un roman. J’en suis à trois cahiers format A5. Et quelques dizaines pages de bloc A4 en plus. Quelques centaines de mots tapés sur Word. Beaucoup de répétitions, de réécritures, de fragments. Aucun passage terminé, pas un paragraphe achevé. Rien de montrable.
Ma méthode de travail semble parfaitement au point.



Doutes. Peur. De ne jamais arriver au bout du monstre que je tente de créer. Que la montagne accouche d’une souris. Gni.

vendredi 12 janvier 2024

# 1838

Question (écrite au tableau) : 4457898724 est-il divisible par 4 ?

Yanis (lève la main) : Je sais, je sais !
Moi : Oui, Yanis ?
Yanis : Sept !
Moi : Sept, t’es sûr ?
Yanis : Oui, sept !
Moi : J’attendais plutôt une réponse oui ou non…
Yanis : Ah bon ?

Note pour plus tard : écrire des énoncés plus clair et plus complet.

Fatigué par 2h30 à entendre des conneries et anticipant que j’avais encore 30 minutes à tenir, je n’ai pas demandé comment il avait trouvé sept. Je le regrette à présent.

jeudi 11 janvier 2024

# 1837

À la téloche, cet écrivain de seconde zone (n’y voyez aucun mépris, je ne suis pour ma part même pas un écrivain de seconde zone) présenté comme « romancier » parce qu’il a écrit 3 ou 4 polars à deux balles (n’y voyez aucun mépris, je n’ai pour ma part même jamais gagné 2 euros avec un texte) se vante de se lever tôt et d’écrire (sous caféine précise-t-il) de nuit, entre 5 et 7 heures du matin. Ma question est (pourquoi ne lui a-t-on pas posé ?) que branle-t-il le reste de la journée ? Deux heures par jour ? Et c’est assez pour être romancier ?

mercredi 10 janvier 2024

Asshole

Exercice de confinement au collège. Scénario : accident industriel de type usine chimique qui rejette une grande quantité de gaz toxique dans l’atmosphère. Nous devons rejoindre le gymnase, lieu de confinement.

Moi : Sur le trajet vers la zone de confinement, vous devrez vous couvrir les voies respiratoires avec une écharpe ou un foulard ou le col de votre manteau.
Angie (lève la main) : Même les fesses ?
Moi : On ne respire pas par les fesses…
Angie : Bah si…
Moi : Deux solutions. Soit tu en parles à ton prof de SVT qui t’explique comment ça marche soit tu consultes un médecin… parce que respirer par les fesses c’est pas normal.
Angie (un peu - pas trop - gênée) : Mais enfin, comment dire, il y a un… je peux le dire ? il y a un trou… donc l’air peut rentrer…
Moi : Enfin, Angie, quand tu vas à la piscine, tu ne te remplis pas d’eau…
Angie : Bah non… je sers les fesses.

J’étais heureux que celui des fesses soit le seul trou qu’elle ait évoqué…

samedi 6 janvier 2024

# 1832

D’ici là, il en aura coulé, de l’eau, sous le parquet flottant…



(NF) : on pourrait parquer un poset flottant…

vendredi 5 janvier 2024

# 1831

Si la moitié d’un beurre demi-sel ne fait pas un beurre quart de sel, comment voulez-vous que les gamins comprennent quoi que ce soit aux fractions ?

jeudi 4 janvier 2024

# 1830

Je n’avais pas souvenir que cette rue s’appelait ainsi.
Je sais bien que je n’ai aucune mémoire des noms,
surtout la voirie,
je me repère le plus souvent grâce aux boutiques ou aux monuments
mais tout de même, ça aurait dû me marquer une
puisque c’est son nom (à moins qu’elle ait été récemment rebaptisée)
comme l’indique le panneau posé en travers de la chaussée 
« Rue Barrée »…
ce n’est pas commun comme nom, comment ai-je pu l’oublier ?

mercredi 3 janvier 2024

mardi 2 janvier 2024

(Hors Contexte)

Il faut d’abord faire croûter la couche… fait partie des phrases prononcées le 31 au soir.

lundi 1 janvier 2024

# 1827

Ambisenestre : maladroit des deux mains, personne qui a deux mains gauches.



Écouler les jours heureux -  comme on solde ses jours de congés payés. Des fois qu’on nous les sucre sans contrepartie financière.



Rousiguer : ronger la viande directement sur l’os, en tenant celui-ci à la main ou à deux mains.