mercredi 31 juillet 2024

# 2039

Dire que j’aurais pu être champion olympique si :
- j’avais eu la génétique en ma faveur
- le sport pour lequel j’avais du talent et une certaine prédisposition avait été détecté suffisamment tôt
- ce sport était au programme des jeux
- j’avais un mental d’acier, moi qui me décourage et abandonne si vite
- j’avais sacrifié une partie de ma jeunesse
- j’avais eu la chance de mon côté le Jour J…
Vraiment, parfois, un destin, la gloire, ça se joue à peu de choses…



Techniquement, ce n’était pas les films qui étaient muets mais les caméras qui étaient sourdes.



Il n’y a pas idée, des JO en pleine canicule, c’est dangereux… le téléviseur et la box allumés toute la journée avec ces températures, on risque la surchauffe… sans compter toute cette sueur dans le canapé, lui aussi va être foutu…

mardi 30 juillet 2024

Restent à Inventer (5)

La soudure à l’arbalète, plus puissante, plus précise que celle à l’arc.



Les bretelles de chasteté : tue-l’amour plus efficaces que la ceinture.



L’halbran de soda, pour que la femelle se sente moins seule.

lundi 29 juillet 2024

# 2037

On trouve soi-disant tout sur le net, n’importe quelle information. J’ai beau cherché, je ne sais toujours pas l’heure de la marée haute à Limoges.



Les plus grands sportifs sont extrêmement maniérés. Dans les postures qu’ils adoptent. Dans les mouvements qu’ils effectuent. C’est la grande leçon des JO : la quête de perfection mène au ridicule.



Relire d’anciens billets - pour éviter les redites - et mettre plusieurs minutes à comprendre certains jeux de mots.

dimanche 28 juillet 2024

# 2036

Écrire comme Cy Twombly peignait.



Les JO me rappelle l’existence d’un grand nombre de sports que je n’aurais pratiqué pour rien au monde.



Quand enfin pourra-t-on arrêter la peinture à l’huile et passer à la peinture au beurre ?

samedi 27 juillet 2024

BFM

Le problème avec les bibliothèques - car oui, hier, je me suis retrouvé pour la première fois à la BFM, splendide bâtiment d’ailleurs ; il faut dire que je n’avais pas branché ma guitare électrique, ma Jaguar depuis près de deux ans, ça a dû créer des surtensions dans tout Limoges, le réseau n’est pas configuré pour supporter telle décharge, le courant a sauté dans le bureau de Natacha à 500 m de là, elle a dû rentrer télé-travailler, j’ai préféré m’exiler - c’est que c’est rempli de livres… il y en a même qui sont mis en évidence, en tête de rayon ou dans des bacs spéciaux… et parmi ces livres recommandés par les bibliothécaires, il y en a toujours un ou un autre pour attirer mon attention… et un livre à lire, à feuilleter, c’est le danger, on ne peut pas lire et travailler en même temps, lire et écrire en même temps… je n’ai pas, peu travaillé à la bibliothèque. Pas à mes textes en tout cas.
J’ai recopié. Quatre pages de Roger Caillois qui m’en prennent sept manuscrites dans le bloc A4 à petits carreaux que j’avais pris avec moi. Pourquoi recopier quand j’aurais pu photographier les pages ou les photocopier ou me contenter de noter les références du texte pour me l’acheter plus tard - ce que je ferai peut-être, plus tard. On ne lit bien qu’un crayon à la main disait Pivot. Je crois que ce n’est pas faux. Et découvrir le texte mot à mot et s’imprégner de chaque mot, réfléchir à chaque mot individuellement ou presque, c’est ce que permet excellemment la copie manuscrite.
Le texte que j’ai choisi de recopier, je l’ai choisi sur ces trois premiers paragraphes. Il en compte vingt-trois. Chaque nouveau paragraphe me faisait aimer ce texte plus encore. Le texte s’intitule Art Poétique ou Confession Négative. Il s’achève ainsi :

XXIII
J’ai choisi cette voie librement. Je ne me plaindrai pas d’avoir échoué : une autre réussite ne m’eût pas satisfait.

Je n’ai pas regretté de n’avoir rien écrit hier, à la bibliothèque.

vendredi 26 juillet 2024

# 2034

Il m’arrive rarement - jamais - de ne rien prévoir de faire mais, parfois, je prévois de ne rien faire.



Et je n’y parviens pas toujours.

jeudi 25 juillet 2024

# 2033

Candidement, sans optimisme exagéré, obéissant à l’injonction de Zadig et Voltaire, au fond de mon jardin, je cultive ma misanthropie.



Lu sur le net : YOU’RE NOT DOING IT WRONG IF NOBODY KNOWS WHAT YOU’RE DOING.
Je médite là-dessus. Et mets en application.



Mais il me faut régulièrement retourner auprès de mes congénères… ma foi en l’humanité a sinon tendance à naïvement ressurgir.

mercredi 24 juillet 2024

# 2032

Sera probablement profondément modifiée d’ici quelques temps… je n’ai en effet pas l’intention de me lancer dans la production de cartes de condoléances… ou alors sera abandonnée dans un coin, comme beaucoup d’autres…

0907243

mardi 23 juillet 2024

# 2031

À l’instar de Pogacar qui, à bout de forces, vient de déclarer forfait, je renonce, épuisé par trois semaines de canapé devant le Tour, aux JO. La tévé restera éteinte.



Une nouvelle pharmacie ouvre devant l’hôtel de ville. Il y en a partout, des pharmacies. Comme s’il n’y avait pas de concurrence, que toutes pouvaient être rentables sans problème. Et l’on voudrait me faire croire que ce pays n’est pas malade ?



Baiser juste avant de souper : apéro pinatoire.

lundi 22 juillet 2024

Allumettes

Natacha a acheté une nouvelle boîte d’allumettes. Pas hier ni avant-hier ou même la semaine dernière. Non, il y a quelques mois déjà qu’elle l’a achetée cette boîte avec des allumettes, bien alignées dedans la boîte qui les renferme.
Il y en avait déjà pourtant un bon paquet de boîtes d’allumettes à la maison. On en a une pour chaque usage. Pas de boîte d’allumettes mutualisée chez nous. Il y a la boîte du bureau pour allumer l’encens quand je m’adonne au fakirat qui n’est pas la boîte pour allumer l’encens pour quand Natacha fakire dans la chambre qui n’est pas la boîte pour l’encens du temple syogancrétique de Natacha là-haut dans la chambre de bonne encomblée qui n’est pas la boîte d’allumettes pour allumer les bougies (d’anniversaires ou autre) ou pour servir de bougies, pour les remplacer sur le gâteau d’anniversaire, directement, quand on n’en a plus, des bougies - nous l’avons déjà fait, oui.
Des boîtes d’allumettes, on en avait déjà de nombreuses - quoique, les doigts des deux mains suffisent à les compter, pas même besoin d’être atteint de polydactylie (j’aime ce mot, polydactylie, je barbarise régulièrement un adjectif, polydacte, sur la même racine) pour les compter, ce n’est donc pas tant, pas si nombreux, numéreux - et s’il en fallait une nouvelle, il y a quelques mois déjà, peut-être treize quinze seize dix-huit ou vingt-et-un, je ne sais plus, c’est parce qu’il y avait un nouvel usage, parce que nous en avions une nouvelle utilisation possible, nouvelle utilité.

Aux toilettes. Voilà, c’est dit. On comprendra sans explication l’objectif, le but. Allumer la poudre de cade. Surnommée poudre à cacade. Oui, je fais aussi des jeux de mots laids. Jeux de mots scatholicologiques. Il y a plusieurs mois, disais-je, qu’elle est là, au-dessus, cette boîte d’allumettes, du réservoir d’eau, à côté du bouton pressoir de la chasse, de l’évacuation d’eau. Alors, pourquoi l’évoquer, maintenant, cette boîte après tout ce temps ? me dira-t-on. Voire, j’en connais, des ronchons, pourquoi l’évoquer tout court, cette boîte d’allumettes ? Remarquez que je ne vous ai pas forcé à lire ceci, si ça ne vous intéresse pas mes histoires d’allumettes, vous pouvez toujours aller voir ailleurs, pas de problème. Moi même, je ne me relirai pas.
Il y avait un moment qu’elle me dérangeait cette boîte d’allumettes. Un truc qui ne collait pas. Un truc pas net, louche. En fait, non, pas la boîte. La boîte, elle, je n’avais rien remarqué au début. Ce sont les allumettes elles-même qui m’ont… mais la boîte, forcément, elle est à l’avenant. Les allumettes que Natacha a achetées pour les teuchs - un peu de verlan de ma composition ; après vérification, teuch, normalement, ça veut dire chatte comme teub signifie bite… pour ma part, teuch, c’était pour désigner les chiottes - sont plus grandes que la normale. Un peu plus longues. Pas comme les allumettes pour allumer les barbecues et qui sont longues comme le bras. Un peu plus longues que les autres allumettes de la maison. Celles pour l’encens du bureau, de la chambre, du temple de yoga, celles de la cuisine.

C’est le moment de se rappeler ce que j’avais prévu de drôle à propos de la longueur des allumettes. Et qui justifierait que je me sois lancé dans cette improvisation. Une histoire d’économie. De couper les bâtonnets soufrés dans un sens ou dans l’autre. Mais dans la longueur c’est trop fragile, l’allumette se casse quand on la frotte. Et couper dans la hauteur, le plus logique quand les allumettes paraissent démesurées, n’est pas meilleur, car il n’y a du soufre qu’à une extrémité. Et je suis alors, pour enflammer l’autre moitié de l’allumette, celle qui n’a pas de soufre, obligé de craquer une allumette. On n’y gagne pas grand chose. Y avait-il autre chose ? Avais-je trouvé meilleure idée ? Quelque chose de vraiment drôle ? Dois-je aller fouiller dans mes notes ? Elles sont où ces notes ? Dans quel carnet ? Ou bloc ? Ou feuille volante ? Quand ai-je imaginé pour la première fois ce texte sans l’écrire ? Pourquoi l’ai-je tant laissé traîner ? Car il ne m’inspirait pas ? Pourquoi alors m’y mettre aujourd’hui ? Pour m’en débarrasser ? Cela vaut-il la peine ?
On laisse tomber ? Oui, on a des projets plus sérieux sur le feu. Ah, ah, sur le feu… allumettes ? non ? Tant pis.

vendredi 19 juillet 2024

jeudi 18 juillet 2024

# 2026

Non, le colin maillard n’est pas une recette de poisson pané.



Œufs Frais. C’est écrit sur la boîte.
Pourtant me les coller sur mon front enfiévré brûlant n’en a pas fait baisser la température. Ni avec ni sans coquille, j’ai essayé les deux méthodes.



Étonnamment, colin-maillard est une variante du jeu du loup, qui lui est parfois un bar mais jamais un colin.

mercredi 17 juillet 2024

# 2025

Toujours à la ramasse… j’ai heureusement des trucs qui traînent… pour le remplissage…



jeudi 11 juillet 2024

# 2019

Le moment serait plus riche musicalement si le charmeur de serpent s’accompagnait d’un crotale plutôt que d’un cobra.



Je ne comprends pas l’utilité de la pluie en mer. Cette dernière a-t-elle besoin d’être arrosée ?



Et si les doigts de pied en éventail n’étaient rien d’autre que des palmes ?

mercredi 10 juillet 2024

mardi 9 juillet 2024

# 2017

JO - Suite à sa décision de dissoudre l’Assemblée Nationale, Macron avait commandé une cérémonie d’ouverture alternative. Image exclusive de ce projet alternatif finalement abandonné :



jeudi 4 juillet 2024

# 2012

Avec quelques jours de retard, la faute au trop plein d’informations que nous offrent ces premiers jours de juillet, mon (très) modeste hommage à Ismaïl Kadaré, disparu lundi dernier. Le Dossier H. était le seul de ses romans disponible - et seulement d’occasion - chez Gibert Versailles quelques jours après que j’ai entendu parler pour la première fois de cet écrivain albanais C’était il y a quelques années déjà et je ne comprends aujourd’hui pas pourquoi je ne me suis pas procuré d’autres romans de Kadaré après cette révélation - car ce fut une révélation : Le Dossier H. est un roman auquel je me surprends à penser encore régulièrement. Espérons que sa mort puisse au moins servir à ça : me plonger véritablement dans son œuvre.

mercredi 3 juillet 2024

# 2011

Dans la famille Finances, je voudrais le Référent Contrôle Interne Financier.
Dans la famille Budget et Contrôle de Gestion, je voudrais le Responsable de Gouvernance Financière.
Dans la famille Coordination et Ressources Humaines, je voudrais l’Animateur du Réseau Territorial des SGAMI.
On aura compris que le Jeu des 7 Familles « Les Métiers de la DEPAFI » que Natacha a gagné lors d’un tirage au sort à l’occasion d’un trail, est la version la plus triste de tous les temps de ce jeu habituellement pour enfants. À qui donc ce jeu de cartes peut-il être destiné ? Les enfants vont détester, les adultes ont passé l’âge…

lundi 1 juillet 2024

# 2009

Second pic de fréquentation en quelques mois sur mes deux blogs. Pics qui durent deux trois quatre semaines. La dernière fois, immense hausse de connexions depuis Singapour. Cette fois, depuis Hong-Kong.
Ouverture des billets dans un ordre sans logique aucune. Régulièrement, le même billet est ouvert plusieurs fois dans la même journée sans que les billets qui le suivent (je pense aux billets des différentes nouvelmlmes) ne soient consultés. Ce n’est pas un lecteur qui ouvre mes billets, j’en conclus. Ce n’est pas même un humain. C’est un programme informatique, un robot qui tourne sur mes blogs.
Et là, je me prends à rêver. Seraient-ce des programmes de développement d’IA qui utilisent mon blog ?Reconnaîtrait-on enfin que mon cerveau, ma manière de penser est exemplaire et doit être le modèle de l’Intelligence Artificielle ? Mieux encore, si l’IA apprend à parler, à penser avec mes blogs, le monde entier bientôt - une fois que les IA auront vaincu les humains - parlera le Maurice L. Maurice. Gloire posthume.