mercredi 19 février 2025

19 février

Le complotisme dont on nous rabat les oreilles, moi, je n’y crois pas. Je pense que c’est une invention des médias pour nous manipuler.



Je lis lentement et m’endors vite. Trois lignes et pfiou, dodo. Les mille et une nuits m’en feraient bien davantage.



La fête des amoureux est passée… chouette, il va y avoir des réductions sur les sextoys et les culottes fendues…

mardi 18 février 2025

18 février

Quand je songe aux connards avec qui mes amis étaient amis, je me dis que je devais moi aussi être un sacré connard - je ne vois pas pourquoi j’aurais fait exception. J’ai heureusement réagi : je me suis débarrassé de tout ce qui pouvait ressembler à un ami.



Si tu veux la paix, prépare naguère.



Il n’y a plus que du mauvais café pour le matin à la maison - nous avons pas été livré. Comme si je n’étais pas d’assez mauvaise humeur d’avoir à aller bosser.

lundi 17 février 2025

17 février

Échecs : jeu auquel je déteste perdre mais auquel je ne prends plus de plaisir à gagner. Je joue en addict.



Chez l’opticien je découvre que j’ai, comme d’autres ont une tête à chapeau, une tête à lunettes. Dommage, je ne mets jamais les miennes.



Je pensais, à travers ce blog, pouvoir purger toutes les mauvaises phrases, toutes les mauvaises idées qui m’encombrent l’esprit. M’en débarrasser. Tamiser. Et me consacrer ensuite à ce qui mérite d’être travaillé, d’être creusé. Las, il semble que ma médiocrité est insondable. Mon incompétence me semble, certains jours, infinie.

dimanche 16 février 2025

16 février

L’important, parfois, c’est juste de finir, d’achever. Plus de 4 ans après, j’ai complété ce pastel mis de côté depuis décembre 2020. Le résultat n’a que peu d’importance… je l’ai mené à (un) terme.



samedi 15 février 2025

15 février

Je prépare, pour l’édition future de mes Œuvres Complètes, l’établissement d’un (ou plusieurs) volume(s) consacré(s) à mes Correspondances. N’en entretenant aucune, je suis chargé de tout le boulot. Écrire des lettres à des personnes fictives n’est pas grand problème. Inventer ces personnes, les doter d’une biographie minimale n’est pas bien compliqué non plus. En revanche, rédiger leurs réponses est un vrai calvaire. Car il ne faudrait pas que leurs lettres brillent davantage que les miennes. Ils ne sont après tout que des faire-valoir. Mais il ne faudrait pas non plus que leurs missives soient si pauvres qu’elles ne justifient pas que je poursuive avec leur auteur imaginaire un échange épistolaire. Comment être plus mauvais que moi-même sans tomber dans la caricature du mauvais ?

vendredi 14 février 2025

14 février

Épais livre de poche
Qu’il faudrait de kangourou
Pour l’y loger
Je relis les mêmes passages
J’ai oublié d’y loger
Un marque-pages

jeudi 13 février 2025

13 février

Titouan : Monsieur, je suis trop content, mon stylo qui pue, il écrit trop bien…
MLM : Ton stylo qui pue ?
Titouan : Oui, je l’ai trouvé dans la cour, ça faisait au moins quatre jours qu’il était là… (il le porte à son nez) il sent mauvais… je crois que c’est l’encre qui a fermenté ou quelque chose comme ça…



Intervention de la gendarmerie auprès des sixièmes. Prévention du harcèlement.
La gendarmette : … on ne touche pas non plus les cuisses des filles…
Aédan : mais pourtant à la cantine, on a des fois des cuisses de poulet à manger… c’était peut-être des poulets filles…

mardi 11 février 2025

11 février

Un idiot un jour a dit qu’un livre ne se choisit pas à sa couverture.
Quand, en 2005, je n’ai pas trouvé Ferdydurke à la FNAC Strasbourg, c’est pour la photo de mouche épinglée sur la couverture du poche que j’ai choisi Cosmos plutôt qu’un des autres romans de Gombrowicz en rayon. En aurais-je choisi un autre, un moins bon - fatalement - toute ma vie en eût été changée.
Régulièrement, au rayon poésie notamment, j’achète des livres pour leur couverture… et suis rarement déçu. Samedi matin, ce fut Bestioles. Et j’en suis ravi.

Au contraire, une couverture ratée… Pierre Assouline sur son blog La République des Livres faisait il y a quelques semaines l’éloge de Tes Pas dans l’Escalier. J’en cherchai aussitôt un exemplaire d’occasion sur Rakuten - le livre n’était disponible ni chez Page et Plume ni chez Anecdote - et faillis renoncer immédiatement : la couverture était laide. Je décidai finalement de faire confiance au critique et commandai le bouquin. Non sans méfiance.
Le reçus quelques jours plus tard. Et le laissai de côté, dans une pile dont il finit pas être la base. Non décidément, cette couverture ne m’allait pas. Puis, dimanche matin, en quête d’un nouveau roman à lire après La Chambre Bleue achevé la veille au soir, je retrouvai ces pas et cet escalier et m’avisai que cette laide couverture n’était que jaquette. Qui cachait la très sobre et très chic couverture blanche bordée de bleu-vert des éditions du Seuil (collection des œuvres étrangères). Plus rien ne s’opposait à ma rencontre avec ce texte dont je lus le tiers environ entre deux activités dominicales.
Devrai-je à présent jeter les horribles jaquettes comme je le fais des ignobles bandeaux ? - encore ce samedi : Mexico City Blues de Kerouac ceint d’un bandeau annonçant le centenaire Kerouac ou je ne sais quoi du même genre.

lundi 10 février 2025

10 février

J’ai lu, vendredi samedi, La Chambre Bleue de Simenon - il faut que je m’entraîne, que je m’habitue à prononcer Simeunon et non Sim’non.
Je l’ai lu dans une édition de poche récente. Achevé d’imprimer en novembre 2024 me renseigne la page 189.
On peut y lire :
p 10 : il restait sur le   anc
p 11 : un re  et mobile sur le miroir
p 87 : C’est super  u
- je ne mets que quelques exemples, il n’y sont pas tous, les exemples, je ne les ai pas toutes rélevées, les erreurs.

C’est étrange. J’ai déjà eu en main des bouquins où il manquait des signes de ponctuation ou une lettre sur une ou deux pages. En revanche, qu’il y ait tous les f et tous les l sur l’ensemble du volume sauf quand ils sont associés, c’est inhabituel. J’ai tous les f. Tous les l. Aucun fl. Sauf un. Page 12. Sifflet. Le seul fl présent - à moins que j’en ai loupé. Ce n’est pas naturel de chercher les fl en lisant un roman, j’en ai peut-être lu qui m’ont échappé. Il y avait dans La Chambre Bleue plus intéressant que de chercher les fl présents.
C’est une erreur d’impression déjà assez étrange, cette absence d’une double lettre. Elle l’est encore plus qu’il y a exception. Comme si je devais me concentrer sur ce mot, sifflet - c’est celui d’un train dans le roman ; est-ce à dire que je dois me concentrer sur le sifflet d’un train ou sur un sifflet de manière plus générale ?
Je réalise en écrivant ceci que j’ai un sifflet en poche tous les jours où je travaille. C’est le système d’alarme un peu artisanal, archaïque presque, au collège de Boussac. On doit siffler en cas de problème, d’intrusion notamment - ce qui ne sécurise pas beaucoup celui qui siffle. Est-ce un avertissement ? Dois-je en user de mon sifflet ? Siffler qui ? Quoi ? Dès aujourd’hui ?
Il faut que je reste attentif. Que j’aiguise mes ré  exes.

dimanche 9 février 2025

9 février

Monsieur, Lucas, il a volé le blanco de Shanna… et, en plus, c’est pas lui qui l’a acheté…



On pourrait croire que j’exagère, que je caricature… j’aimerais bien… parmi mes cinquièmes de Chatelus, un bon nombre ne sait pas lire l’heure sur une montre à aiguilles… et parmi ceux qui « savent », une proportion non négligeable n’y parvient que sur une image figée, sur un dessin reproduisant le cadran. Sur l’horloge qui se trouve dans la salle de cours au dessus du tableau, les aiguilles bougent trop vite… inutile de préciser que ladite horloge est dépourvue de trotteuse…

vendredi 7 février 2025

7 février

J’ai perdu le sens des réalités… bazar bla bla-bla-bla… cherché partout bla-bla-bla… liste des lieux bla-bla-bla… je l’ai retrouvé… j’ai cru pendant un moment que je pourrais écrire le même billet (à quelques variations près) tous les jours.

jeudi 6 février 2025

6 février

J’ai perdu du poids… faut dire qu’ici c’est un tel bazar bordel capharnaüm… ma chatte n’y retrouverait pas ses petits moutons qui pullulent de plus bêle sous les meubles. Aucune perte n’étant irrémédiable, j’ai cherché, cherché, cherché. Partout. Vous savez où. Vous connaissez le lien. En pure perte de temps, j’ai cherché. Je ne l’ai pas retrouvé… mais cet effort intense m’a fait tellement me dépenser que j’ai maigri - c’est toujours ça de gagné.

mercredi 5 février 2025

5 février

J’ai perdu la boule. Il faut dire c’est un tel bazar bordel capharnaüm… une chatte n’y retrouverait pas ses petits - la notre d’ailleurs n’en a pas, des petits. Bien décidé tout de même à remettre la main dessus, je me suis mis à fouiller. Je ne refais pas la liste des endroits où j’ai fureté, je l’ai déjà faite, il suffit de s’y reporter. Peine perdue, je ne l’ai pas retrouvée. Et cette vaine quête m’a littéralement rendu dingue.

mardi 4 février 2025

4 février

J’ai perdu l’appétit. Il faut dire c’est un tel bazar bordel capharnaüm… une chatte n’y retrouverait pas ses petits - la notre d’ailleurs n’en a pas, des petits. Bien décidé tout de même à remettre la main dessus, je me suis mis à fouiller. Je ne refais pas la liste des endroits où j’ai fureté, je l’ai déjà faite, il suffit de s’y reporter. Peine perdue, je ne l’ai pas retrouvé. Mais cette longue recherche m’a donné faim.

lundi 3 février 2025

3 février

J’ai perdu mon temps aujourd’hui. Il faut dire c’est un tel bazar bordel capharnaüm… une chatte n’y retrouverait pas ses petits - la notre d’ailleurs n’en a pas. Bien décidé tout de même à remettre la main dessus - si possible en moins de pages que Proust - je me suis mis à fouiller. Je ne refais pas la liste des endroits où j’ai fureté, je l’ai déjà faite, il suffit de s’y reporter. Et j’ai fini par le récupérer, ce temps perdu.
En revanche, le temps passé à le chercher, lui, il s’est définitivement évaporé.