Hier soir, je n’arrivais pas à dormir. Je me tournais, retournais entre les draps, cherchais la bonne position, la bonne respiration, la bonne pensée... ça ne venait pas.
Overdose de sport ?
24 h du Mans avec Steve McQueen au petit déjeuner suivies des championnats du monde cyclistes en (quasi)-intégralité jusqu’au milieu de l’après-midi, d’un soupçon de Roland (c’est encore plus ennuyeux que les autres années, non ?) et de faux foot (atroce Lorient-Lyon) en début de soirée (et tu tapes, tapes, tapes...) pour revenir aux 24 h du Mans la nuit tombée, cette fois avec Matt Damon et Christian Bale.
Tout ceci aurait plutôt eu tendance à m’assommer, ce n’est pas ce qui m’empêchait de fermer l’œil.
Je cherchais un mot, un mot que je connais mais que je ne retrouvais pas - un problème qui se pose de plus en plus souvent : je ne trouve pas mes mots, ils sont là, sur le bout de la langue ou au fond de la gorge, je bute dessus, mais ne veulent pas sortir... n’est-ce-pas gênant quand on veut écrire ? non, pas tellement en fait, il suffit d’être patient... ce qui n’est pas ma qualité première.
Je ne me rappelais plus comment on appelle un mot qui se lit indifféremment de gauche à droite et de droite à gauche. Oui, c’est le genre de questions que je me pose au lit, juste avant de m’endormir (ou, dans le cas présent, de tenter de m’endormir). Je sais, c’est bizzarre, étrange, chelou, tout ce que vous voudrez... je me passe de vos commentaires désobligeants...
Natacha ne dormait pas plus que moi, je lui ai demandé de m’aider.
Un palindrome me répondit-elle sans hésiter.
Merci, ce sera tout... mais ce n’eut aucun effet, le marchand de sable ne se présenta pas pour autant. Ni Laval ni Noyon ni
mon nom ne m’empêchaient de dormir.
Si je n’arrivais pas à dormir, c’est que je n’avais aucune piste pour le
billet du jour. À sec. Pas d’idée. À court. En chasse (jeu de mot).
Problème résolu... ou, plutôt, reporté... à ce soir.