mercredi 30 septembre 2020

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Je suis de retour !!!

Je n’étais pas parti ? Vraiment ? Et alors ? En quoi, ça m’empêche d’être de retour ?

C’est justement en ça que je suis de retour, justement là où je suis de retour : là où on ne m’attend pas, là où je sais qu’on ne m’attend pas. C’est-à-dire exactement là où j’étais juste avant.

Insaisissable j’étais, insaisissable je suis de nouveau, encore une fois, en étant exactement, précisément là où je suis saisissable, à l’endroit d’où je n’ai pas bougé, à l’endroit que tous anticipaient que je quitte.

Je ne suis pas sûr d’être encore au même endroit demain. Je n’ai pas décidé.
Ici ou ailleurs... je serai de retour.

mardi 29 septembre 2020

Pluie

Tout de même, ce toit, sur le court central de Roland-Garros (Roland pour les intimes), ça me gâche une excellente plaisanterie - moi, en tout cas, je trouve (trouvais) que c’est (c’était) une excellente plaisanterie... même si elle n’est (n’était) pas (plus) exactement dans l’air du temps.

Je vous la livre tout de même, ma plaisanterie. Vous en ferez ce que bon vous semble.




Qui y a t’il de plus ennuyeux, à la télévision, qu’un jour de pluie à Roland Garros ?











Un match du tableau féminin.

lundi 28 septembre 2020

Insomnie

Hier soir, je n’arrivais pas à dormir. Je me tournais, retournais entre les draps, cherchais la bonne position, la bonne respiration, la bonne pensée... ça ne venait pas.

Overdose de sport ?
24 h du Mans avec Steve McQueen au petit déjeuner suivies des championnats du monde cyclistes en (quasi)-intégralité jusqu’au milieu de l’après-midi, d’un soupçon de Roland (c’est encore plus ennuyeux que les autres années, non ?) et de faux foot (atroce Lorient-Lyon) en début de soirée (et tu tapes, tapes, tapes...) pour revenir aux 24 h du Mans la nuit tombée, cette fois avec Matt Damon et Christian Bale.
Tout ceci aurait plutôt eu tendance à m’assommer, ce n’est pas ce qui m’empêchait de fermer l’œil.


Je cherchais un mot, un mot que je connais mais que je ne retrouvais pas - un problème qui se pose de plus en plus souvent : je ne trouve pas mes mots, ils sont là, sur le bout de la langue ou au fond de la gorge, je bute dessus, mais ne veulent pas sortir... n’est-ce-pas gênant quand on veut écrire ? non, pas tellement en fait, il suffit d’être patient... ce qui n’est pas ma qualité première.
Je ne me rappelais plus comment on appelle un mot qui se lit indifféremment de gauche à droite et de droite à gauche. Oui, c’est le genre de questions que je me pose au lit, juste avant de m’endormir (ou, dans le cas présent, de tenter de m’endormir). Je sais, c’est bizzarre, étrange, chelou, tout ce que vous voudrez... je me passe de vos commentaires désobligeants...
Natacha ne dormait pas plus que moi, je lui ai demandé de m’aider. Un palindrome me répondit-elle sans hésiter. Merci, ce sera tout... mais ce n’eut aucun effet, le marchand de sable ne se présenta pas pour autant. Ni Laval ni Noyon ni mon nom ne m’empêchaient de dormir.


Si je n’arrivais pas à dormir, c’est que je n’avais aucune piste pour le billet du jour. À sec. Pas d’idée. À court. En chasse (jeu de mot).
Problème résolu... ou, plutôt, reporté... à ce soir.

dimanche 27 septembre 2020

jeudi 24 septembre 2020

01-31

Les voûtes des ponts
Que nous jetons sur le fleuve
- Vaines tentatives de le dompter -
Sont celles de cathédrales
Dédiées aux dieux anciens

L’eau qui coule
Lentement
Érode leur souvenir

Ricochets
















PS : l’interface de Blogger a changé il y a quelques jours / semaines
je n’ai pas trouvé comment poster l’image à côté du texte et non en-dessous

mercredi 23 septembre 2020

Santé-médecine

Pas la peine d’hurler ni d’implorer sa pitié : la douleur est sourde.



Un hallux valgus est-il une protection efficace contre le scorbut ?



Après que ma main fut prise par accident dans une machine-outil, j’étais à deux doigts de me faire amputer. Je n’en suis plus qu’à un seul...



mardi 22 septembre 2020

Dedans de Sagesse (7)

L’avenir est un plat qui se mange froid.




Se dire écrivain ne suffit pas à l’être... Il faut au moins l’écrire.




Aux grands mots, les grandes césures.

lundi 21 septembre 2020

Photos (2)

Suite de la galerie de photos abstraites fraîches, réalisées ce matin (dimanche) et retravaillées en début d’après-midi.





dimanche 20 septembre 2020

Photos (1)

Comme je le disais ce matin, j’ai toujours été nul en photographie. Mauvais cadrage. Mauvaise exposition. Mauvaise lumière. Rien ne va dans mes clichés. Puis vint la photo numérique. Qui ne m’a pas aidé à progresser. Puis vint le smartphone et son cortège de filtres et d’outils à disposition, permettant sans difficulté de couper, recadrer, surexposer, saturer les photos, renforcer, ajouter des effets... ce n’est plus vraiment de la photo... mais je m’amuse. Essentiellement à construire quelques abstractions. Les trois suivantes ont été réalisées en Bretagne, en février.





samedi 19 septembre 2020

J’vais encore m’faire enguirlander

Se faire appeler Arthur n’est pas si grave quand on s’appelle Maurice.



Entre deux Maurice, parfois, je me fais appeler Léon.



Se faire appeler Arthur (ou Léon) : encore une expression qui vous fait prendre conscience que vous êtes vieux quand vous la comprenez et que vous êtes très vieux quand vous l’utilisez.

vendredi 18 septembre 2020

La Vérité...

... sur l’Affaire Dupont-de-Ligonnès, sordide fait divers (objet d’une adaptation en téléfilm, sur M6) du nom d’un homme soupçonné (présomption d’innocence) d’avoir assassiné sa femme, ses enfants et son chien (pourquoi le chien ? quel personnage abject - tout en respectant son innocence présomptuée) et d’avoir disparu en changeant d’identité :













ON S’EN FOUT !!!






... sur l’Affaire Grégory, autre fait divers sordide du nom d’un gamin assassiné sur fond de querelles et de jalousies familiales :










ON S’EN FOUT AUSSI !!!

et de l’eau a coulé sous les ponts - surtout sous celui des Fées

jeudi 17 septembre 2020

Le Moment Opportun

Hier, j’ai décidé de me remettre à écrire sur Archives MLM, quelques jours après avoir décidé de cesser définitivement mes méfaits sur ce blog. Incapacité à me tenir à une décision. Inconstance.


La raison de ce revirement ? J’avais trouvé, sans le vouloir, sans la chercher, une excellente idée de post. Drôle. Fine. Brillante. Qui à elle seul justifiait que je reprenne le clavier. Je l’ai mise de côté, réservée pour aujourd’hui - j’avais d’autres choses à dire, hier. Ressenti le besoin d’expliquer ou de me justifier. Ou quelque chose du genre.


Je m’apprêtais à publier aujourd’hui cette excellente idée quand je me suis aperçu qu’elle ne fonctionnait plus, que son temps était passé. Peut-être même que cette idée était mauvaise dès le départ. Qu’elle n’a simplement jamais été pas drôle.


Idée abandonnée. Encore un billet de perdu... que je compense comme je peux : voilà c’est fait.

mercredi 16 septembre 2020

Désintox (4)

De toute façon, si je n’écrivais ni ne dessinais, que ferais-je de tout mon temps libre ? Comment m’occuperais-je ?

D’autant que le Tour de France s’achève ce week-end. Je ne vais tout de même pas déprimer et glander devant Roland Garros... j’ai encore un peu de dignité.


Le Tour de France me donne toujours envie de me (re)mettre au cyclisme, d’aller rouler par monts et vaux, et cols et lignes droites.
Heureusement, je ne possède pas de vélo... ça m’évite d’avoir à porter un cuissard - une des tenues les plus moches et ridicules qui soient...
D’ailleurs Natacha m’a prévenu : si j’ose revêtir un cuissard devant elle, elle demandera illico le divorce.

Désintox (3)

En ne publiant rien pendant ma tentative de désintox de 3 jours, j’ai donc accumulé... 3 billets de retard par rapport à mon objectif initial d’un billet quotidien... en voilà encore un de moins... plus qu’un.

Désintox (2)

Décidé à arrêter, je l’étais. Vraiment. Assez de me sentir nul. Assez de me savoir mauvais. Assez d’être déçu (voire honteux) de ma propre production. Il était temps de mettre un point final. Stop. Définitif.

Puis après trois jours de larmes (beaucoup de larmes), de souffrance, d’envies de m’arracher le bide et les entrailles et la gorge, envies de m’ouvrir les veines, de me cogner la tête contre les murs et de me filer des coups de ciseau à bois sur les doigts (et pas forcément au niveau des articulations entre les phalanges...), j’ai compris que j’étais accroc (et que la désintox n’est pas faite pour moi), qu’arrêter ce blog pourrait signifier arrêter d’écrire tout court (comment accepter un nouvel échec, encore un ?) et qu’arrêter d’écrire n’était pas concevable car écrire est toute ma vie et ma douleur et mon chemin de croix... pour le pire et pour le pire.

Il va falloir que je me supporte encore un peu...

Désintox

Il suffit que je décide d’arrêter ce blog (ainsi que Disco 1950) définitivement - mon intention n’était nullement de faire une pause mais bien de jeter l’éponge... ce n’était pas du chiqué - pour que les statistiques s’envolent : je n’ai jamais eu autant de visites que sur ces trois, quatre derniers jours.

Dois-je en conclure que j’avais raison, qu’il valait mieux que je m’arrête, que je cesse d’écrire ? que mon silence est plus attrayant que mes billets ? que mes non-lecteurs sont plus enthousiastes que mes lecteurs ?



Continuer à faire, me sentir mauvais et en souffrir ou me sentir mauvais de ne pas continuer à faire et en souffrir, voilà le choix qui se présentait à moi. Après trois, quatre jours de réflexion, j’ai décidé d’accepter de souffrir.

samedi 12 septembre 2020

Sarlat

Mon carnet de voyage n’en a pas toujours été un. Il l’est devenu un 1er avril, il y a dix ans - c’est fou à quel point je l’ai peu rempli depuis - à Sarlat. C’est aussi à Sarlat que pour la dernière fois, j’ai utilisé de la couleur dans ce carnet.




vendredi 11 septembre 2020

On TV Tonight

Regarder le Tour de France et trouver ça passionnant est la preuve que je viens de passer une journée particulièrement ennuyeuse.


Enchaîner avec Questions pour un Champion est inquiétant : je suis proche de la dépression...


Finir devant un match féminin de l’US Open est plus que alarmant : s’assurer que je ne suis pas en état de mort cérébrale...

jeudi 10 septembre 2020

Débris Viraux

Si le coronavirus rendait sourd plutôt qu’anosmique et agueusique (sont-ce des barbarismes ?), on en aurait moins entendu parler.



Ça y est... une semaine à peine... et mes élèves me filent déjà des boutons... le masque n’est pas si inutile.



Déjà 32 établissements scolaires et 524 classes fermés en France pour cause de COVID-19... il n’y a pas qu’au loto que je ne tire jamais les bons numéros...

mercredi 9 septembre 2020

La Fin des Films

Le cinéma est passé du muet au parlant, du noir et blanc à la couleur, de la 2D à la 3D, etc.
Bientôt, un jour, peut-être, sûrement, ce sera en odorama... et, qui sait ?, on pourra aussi toucher, sentir le film du bout des doigts voire sur la peau...
Alors le cinéma deviendra une expérience sensorielle totale et rejoindra la réalité... et on se rappellera alors que la réalité, la vie en somme... c’est chiant... et le cinéma n’aura plus d’intérêt...




La musique s’est élevée au fil des siècles depuis la monotonie des chants primaires, s’est complexifiée, enrichie puis dans un mouvement inverse, très intellectualisé, s’est dépouillée peu à peu, s’est déconstruite pour aboutir au silence de John Cage (4’33’’).
De même, la peinture au fil des siècles est devenue de plus en plus précise, de plus en plus proche de l’image réelle puis a basculé vers le flou et l’abstrait pour finir avec Kasimir Malevitch (Composition Suprématiste Carré Blanc sur Fond Blanc) et Yves Klein (IKB 191)
Si le cinéma suit la même trajectoire, il retournera un jour (bientôt ?) à la photographie puis à l’écran noir.
Pour voir le cinéma du futur, il vous suffit de ne pas allumer votre téléviseur.

mardi 8 septembre 2020

Houblon

À la piscine, hier, 3 kilomètres de brasse. Aucun effet. Aucun miracle... je n’ai pas transformé l’eau en bière.



Dommage, j’avais bu la tasse...



J’essaierai de nouveau. Dans une autre piscine. À Malte.

lundi 7 septembre 2020

Petite Reine

Jour de repos sur le Tour de France : pic de productivité chez les télétravailleurs - ils sont de plus en plus nombreux.



Je ne comprends pas l’intérêt de programmer les étapes de montagne, au cours desquelles, en général, il y a le plus de spectacle, au cours desquelles on ne peut pas prendre le risque de perdre une minute sous peine de ne plus rien comprendre - les coureurs éparpillés sur la route façon puzzle - le week-end : quand est-on censés faire la sieste si on nous ôte le repos dominical ?



Les étapes du Tour de France sont trop longues. Mon téléviseur s’éteint automatiquement au bout de quatre heures (c’est-à-dire avant les 5 derniers kilomètres, le moment où, en général, il se passe enfin quelque chose et où les commentateurs, pris par l’excitation (feinte), haussent la voix), je ne peux donc pas compter sur l’arrivée de l’étape pour me réveiller de ma sieste.



Je vais m’acheter un vélo d’appartement. Électrique. Pour ne pas avoir besoin de pédaler.

dimanche 6 septembre 2020

Rituels des Murung

Une vieillerie ressortie des cartons. Un triptyque réalisé à la gouache et à l’encre. Une sorte d’entraînement que je m’étais imposé, il y a deux ans environ. D’après la couverture (due à Françoise Gründ) du disque Bangladesh : Orgues à Bouche - Rituels des Murung, disque dont nous reparlerons plus tard, quand je l’aurai acheté. Résultat mitigé.


Rituels des Murung
D’après Françoise Gründ

samedi 5 septembre 2020

En Retard (le non-retour)

Il y a quelques jours, semaines à peine, je n’avais pas besoin de réfléchir... Le week-end, c’était la suite de En Retard que j’avais à rédiger, je savais ce que j’avais à faire.
Désormais, cependant, En Retard est fini. Ou, disons que je l’ai arrêté. Et je dois choisir, trouver une idée y compris pour les billets du week-end (en plus de ceux de la semaine). Je note des pistes, des idées, des bouts de phrases. Puis je fais une sieste et quand je me réveille, je trouve ces idées nulles ou, pire, je ne comprends même pas ce que je voulais dire et en quoi c’était censé être drôle.
Je n’avance pas. Ça traîne. Et je vais finir par vraiment être en retard... ironie, En Retard me permettait de ne pas perdre de temps.

Bon, en fait, ça non plus, c’est pas très drôle comme idée de billet...

vendredi 4 septembre 2020

Comment dit-on Fingers en Allemand ?

Je ne sais pas quoi faire de mes dix doigts. La preuve ? J’utilise l’index et non l’auriculaire pour me curer l’oreille...



Lever le coude tout en mangeant sur le pouce, c’est le meilleur moyen de s’en mettre partout.



J’ai mis le doigt sur le problème : un clou dépassait.

jeudi 3 septembre 2020

C la rantré !!! (4)

Certains pensent qu’un bon prof sait se faire aimer de ses élèves (que ceux-ci savent reconnaître les qualités de celui-là) et qu’on peut donc mesurer la compétence d’un prof à sa popularité. Si c’est vrai, je suis un excellent prof.
Certains pensent qu’un bon prof doit être détesté par ses élèves (c’est pour leur bien qu’on leur fait du mal, quelque chose du genre) et qu’on peut donc mesurer la compétence d’un prof aux haines qu’il suscite. Si c’est vrai, là aussi, je suis un excellent prof.
La vérité se situant probablement entre les deux, je dois en conclure que je suis un prof minable...



Il aura fallu que je me laisse pousser les cheveux et la barbe (je refuse de prendre rdv chez le coiffeur tant qu’on me forcera à porter un masque dans sa boutique), que je porte un masque et mes lunettes (complètement embuées, masque oblige) en permanence pour qu’enfin je passe inaperçu dans la rue auprès de mes anciens élèves - leur regard glisse sur moi comme sur un étranger. Le Coronavitruc me permet de circuler incognito...
Enfin, je ne suis plus obligé, quand mes anciens élèves me saluent, de faire semblant d’être intéressé par la façon dont ils poursuivent leurs études...

mercredi 2 septembre 2020

C la rantré !!! (3)

Il y a trois ans, ils entraient en sixième, m’arrivaient, pour les plus grands, à l’épaule et m’appelaient avec un respect non feint Maître d’une voix aigüe.
Désormais, ils me dépassent d’une tête, leur voix part dans des graves incontrôlés, me dire bonjour semble leur écorcher la bouche, ils ont visiblement envie de m’envoyer chier.
Heureusement, certaines choses ne changent pas : ils sont toujours aussi nuls en maths et, à en juger, par leur grammaire et leur orthographe, ce n’est pas mieux en français. Ouf, je les reconnais...



Comme tous les ans, il y a de nouveaux élèves. Des nouvelles têtes. Je les découvrirai dans quelques mois. Quand tomberont les masques. En attendant, je me contente de regards apeurés.



La photo de classe cette année, avec ces rectangles de couleur devant les visages, va ressembler à du Paul Klee ou du Otto Freundlich : ça tombe bien, je ne suis pas allé voir l’expo.

mardi 1 septembre 2020

C la rantré !!! (2)

Annonce de la rentrée scolaire : pour des raisons sanitaires et budgétaires, il n’y aura cette année pas de sortie scolaire. En d’autres termes - si j’ai bien compris - on nous annonce une perpétuité collégiale.


La rentrée sera la plus normale possible, qu’il disait, le ministre.
Simplement, les élèves porteront le masque en classe - leurs professeurs de même - leurs tables seront espacées d’un mètre dans les salles. Le professeur n’est pas autorisé à circuler dans les rangs.
Les élèves devront se passer les mains à l’alcool à brûler en entrant en classe - faire flamber pendant 12 secondes minimum - ainsi qu’à chaque fois qu’ils passeront au tableau. Les craies utilisées par les élèves devront être ingérées par ceux-ci après utilisation. S’ils veulent se prêter entre eux du matériel, celui-ci devra d’abord avoir été passé à la flamme ou à la chaux vive.
Après les interrogations écrites (en faire aussi peu que possible... de toute façon, les notes seront annulées en cours de trimestre) les élèves laisseront leur copie sur la table. Ces copies resteront sur place sans être touchées par quiconque pendant un minimum de 136 heures. Le professeur pourra alors les ramasser et les passera à la javel. La correction devra être bienveillante envers les copies blanches.
Tout élève suspecté d’être porteur du coronavirus sera placé à l’isolement dans les caves du collège pendant 144 jours et 132 nuits - on présume qu’il y a une coquille dans la circulaire - au pain sec et à l’eau tiède - à moins que ce ne soit le contraire. Les professeurs seront attentifs aux symptômes suivants, révélateurs d’un état anormal - et donc d’une possible contamination - chez l’élève : marques d’intérêt pour le cours, participation orale active, questions pertinentes, réponses montrant une réflexion accrue préalable, respect pour le professeur, sourire en entrant en classe...
Ces quelques éléments mis à part, la rentrée ressemblera à toutes les autres.



Sinon, on s’en doute, ces grandes réunions sont toujours aussi ennuyeuses :

Fruit psychédélique - 31.08.2020