Chut !!!

Taisons-nous… Profitons des quelques moments de calme qu’il nous reste…

# 972

Non, ma renonciation à me présenter à l’élection présidentielle n’est pas une tactique politico-politicardo-politicienne pour m’assurer un poste ministériel. Ou alors celui des Anciens Combattants. Ils sont de moins en moins nombreux, les anciens combattants, il y aura donc de moins en moins de boulot.

Amok ou Berserker, j’hésite encore sur la conduite à adopter pour la suite.

À Versailles, trop de circulation. Le bruit des moteurs, des klaxons, des sirènes, des trains, des passants et de leurs conversations bruyantes bien qu’insipides nous empêche d’entendre la mer, le ressac.

Grosse fatigue…

Mr. Et Mme. Vosges-Hambon ont un fils ?

Conte moderne.

Le jeune roi de la pop était vautré dans l’herbe, endormi - ou bourré. La grenouille s’approcha et, malgré son dégoût, se résolut à lui voler un baiser. Ouf, elle ne s’était pas trompée… c’était bien un crapaud… et il reprit forme initiale.

Andy.

Oui, épuisé, vidé… j’en suis au niveau de la blague Carambar. Et le pire, c’est que ça me fait rire.

Rentrée Politique

Afin de ne pas ajouter de la division à la division, j’ai décidé - je sais que je vais en décevoir beaucoup - de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2022…

… et puis, il faut le dire, une campagne électorale, c’est fatigant, usant… et j’ai décidé de ne rien glander jusqu’à l’été 2022…

… et l’université d’été, faut pas rêver non plus, j’ai déjà le collège d’automne / hiver / printemps à subir.

P(l)age

Comme dit hier…

Faut-il, pour être à la page, être à la plage ? Et réciproquement ?

Et à quoi servirait un marque-plage ?

Syndrome de la plage blanche…

Plage

Les vagues étaient impressionnantes hier sur la plage de Cabourg. Elles tiraient fort, puissamment vers le large pendant qu’elles grossissaient, montaient puis se fracassaient sur le sable, comme avec rage, créant tourbillons et courants latéraux, cherchant à mettre tout sens dessus-dessous.

Natacha et moi avons accepté de faire brise-lames. Nous avons affronté directement les vagues, sommes allés nous baigner. Nous avons ainsi en quelque sorte sauvé la ville d’un tel déferlement de violence. Nous n’avons rien demandé en retour. Les vrais héros restent anonymes.

Je ne voudrais pas retrouver du sable sur ma plume ni dans le capuchon de celle-ci. Je ne veux pas abîmer mon stylo-plume même s’il ne vaut pas bien cher - j’y tiens. Je n’écris donc pas sur la plage. Je respecte en effet mon lecteur plus que tout : hors de question pour mes textes d’utiliser un stylo-bille.

Avez-vous remarqué que plage et page ne diffèrent que d’une lettre ?

Rentrée Littéraire

Au programme de la rentrée littéraire 2021 :

XXX nous livrera un témoignage fort, écrit dans une langue puissante, sur l’inceste dont il a été victime. Percutant et inoubliable.

YYY nous contera d’une voix originale et colorée sa douleur de vivre dans l’ombre d’un frère aîné à qui tout réussit, elle qui semble tout rater. Poignant et drolatique.

ZZZ nous montrera le long chemin de son acceptation en tant que personne trans dans une famille catholique traditionaliste. Un récit vibrant délivré dans une langue précise et évocatrice.

Bref, pour cette rentrée littéraire, des auteurs brillants mais sans imagination : ils n’ont que leur vie à raconter.

J’aime regarder les femmes sur la plage. Celle-ci est belle, magnifique. Ses jambes infinies, son corps aux formes subtiles, son bronzage, ses longs cheveux noirs rassemblés dans un chignon faussement négligé, ce qu’on devine de son visage caché derrière ses lunettes de soleil… je ne peux détacher mon regard…

Elle sort un livre. Un poche. Elle lit. Je parviens à déchiffrer le titre sur la couverture. C’est un roman. De David Foenkinos. Elle me dégoûte, je détourne les yeux.

Delphine Arbo Pariente, Jean-Baptiste Del Amo, François-Henri Désérable, les auteurs de cette rentrée littéraire ont des noms superbes, fleuris… des noms destinés à s’étaler en couverture de livres prétentieux. Pas un qui ait la modestie, l’humilité de s’appeler Maurice.

Let’s Trees Again…

Tout frais, sortis du bocage…

(21 x 18 cm environ - mesures faites sans règle)

Pensées du bocage

Je plains les habitants des bords de mer en été…

Soit ils partent durant la saison chaude et ne profitent pas de tous les avantages de leur lieu de résidence…

Soit ils ne partent pas et, d’une certaine façon, ont l’impression de ne pas vraiment être en vacances…

Quel dilemme…

Les supermarchés normands ressemblent à s’y méprendre aux supermarchés bretons qui ressemblent comme deux gouttes d’eau aux supermarchés limousins qu’on ne saurait distinguer des supermarchés franciliens…

Qu’on ne vienne plus me parler de dépaysement…

Quelle région frontalière de la Suisse, abrite des cigognes et des maisons à colombages ?

Il semble que le Pays d’Auge soit l’autre bonne réponse.

Picnicoparc (2)

Après nous être faits chasser par deux fois par un faux agriculteur soucieux de montrer que les jours fériés n’en sont pas pour lui, nous nous sommes rabattus sur les pelouses devant le Palais du Trianon. Le temps de peindre mon millionième arbre de l’été et une petite abstraction pour utiliser un peu de ce qui restait sur la palette, je me suis aperçu au bout d’une heure que l’humidité remontait du sol, imprégnait la couverture sur laquelle nous étions assis et que j’avais le cul trempé… allez, on rentre.

Tree-anon (12 x 15 cm environ)

Abstraction aux couleurs chaudes

(7 x 11 cm environ)

Picnicoparc (1)

Notre journée au parc, celui du Château, celui de Versailles, dimanche dernier, ne fut pas loin de virer au fiasco. Nous avions traversé tout le parc, à pied et avions trouvé le coin parfait, très peu passant, à l’ombre d’une rangée d’arbres, au bord d’un joli champ de blé envahi de belles adventices. Las, nous avions à peine entamé la sieste post-pique-nique qu’une usine sur roues est arrivée et a commencé à faucher ledit champ. Bruit assourdissant. Immense nuage de poussière. Fuite.

Nouvelle marche, fatigante. Nous avons déniché un autre coin, plus sympa encore, à cinquante ou cent mètres d’un autre champ. Deux heures de calme avant que le monstre mécanique ne rejoigne ce second champ et ne reprenne son entreprise de démolition de notre jour férié campagnard. Le bruit était moins intense mais nous étions dans le sens du vent, le nuage de poussière était plus épais encore.

J’ai bien fait sur ce second spot de ne commencer qu’un tout petit gouâchis, je n’aurais pas pu le terminer autrement. Je l’ai achevé en apnée, le Canson envahi de poussières de tailles variables…

Avant le déluge

(11 x 8 cm environ)

Usages multiples

Il n’y a finalement pas de meilleure marque-page que l’accoudoir du canapé…

Des vitres sales, très sales, permettent de se passer de rideaux. Qui peuvent alors servir à confectionner de nouvelles jupes. Les vieilles jupes peuvent alors être recyclées en abat-jour. Et ces derniers font d’excellentes cloches à fromage. L’ancienne cloche à fromage enfin servira d’antenne parabolique et suffira bien à avoir un oeil vers l’extérieur.

…sauf si le canapé est bancal et que le livre sert à le caler.

Une Folle Nef (XVIII)

Si j’ai posté il y a quelques jours un nouveau numéro de Une Folle Nef, c’était parce que je n’avais pas grand chose d’autre de prêt en stock. Je n’avais pas avancé sur ce projet depuis près d’un an et n’y pensais plus vraiment.

En publier un nouveau numéro m’a cependant donné envie de me remettre au petit jeu qui consiste à écrire des petits poemlm sans stylo ni crayon, en supprimant les mots d’un texte préexistant. J’avais oublié ce que ce jeu suppose de concentration et ce qu’il coûte en souris de tipp-ex. Il y a donc eu quelques ratés hier soir… et j’ai terminé mes suppressions au feutre.

Le numéro attribué à ce billet, il vaut mieux ne pas en tenir compte, il ne rappelle que la date du jour. Et pour plus de clarté, j’ai recopié plus bas la phrase obtenue - j’en ai profité pour faire de même avec les autres numéros déjà publiés.

La nuit tapie au fond du temps cicatrise la lumière et lâche dans les angles des draps massés autour de moi, entonnoir de sommeil, quelques gouttes de mots d’enfant inventif qui doute.

Vase, Pot et Estampe

Deux magnifiques pots récupérés au Mas du Puy à Ambazac, une estampe japonaise et quelques fleurs. Le tout réalisé selon une technique testée à Vassivière (where else ?)

Vase, pot et estampe (21 x 29, 7 cm)

TV

Allumant ce matin comme par un mauvais réflexe le téléviseur à une heure à laquelle d’habitude je ne regarde pas la télévision, je suis tombé (sur Arte) sur une émission de voyage et de reportages sur des pays étrangers et ai découvert une recette suédoise : le Janssons Frestelse - comprendre la Tentation du fils de Jean. Un délice, paraît-il.

Il s’agit d’un gratin de pomme de terre à la crème, aux oignons et aux anchois. Je vais en préparer un pour Natacha. Bon, elle n’aime pas les anchois… je vais donc les remplacer par de beaux morceaux de lard. Et pour totalement compenser la suppression du poisson, pour redonner un peu plus de goût, je vais mettre moins de crème et ajouter du reblochon. On va se régaler…

Je me suis longtemps moqué de ceux (souvent des vieux) qui disent regarder le Tour de France (cycliste) dans l’unique but d’admirer les paysages et monuments de France… aujourd’hui, je regarde le Giro et la Vuelta en notant le nom des villes et églises à aller visiter quand nous serons autorisés à voyager de nouveau. Ahhh… Burgos…

Plus que cinq minutes de JT. La présentatrice, perchée sur des talons d’une hauteur échassière, immobile - je soupçonne qu’elle est incapable de se déplacer dans ces escarpins visiblement conçus pour entraîner les danseuses à faire des pointes et qu’elle n’enfile ceux-ci que quelques secondes avant le début de la transmission, directement à sa place, sur le plateau, face caméra - assène Impossible d’échapper au phénomène XXX pour lancer un sujet sur le dernier jeu ou la dernière série pseudo-comique ou le dernier duo prétendument musical à la mode chez les adolescents… 

Et bien, si, jusqu’alors, j’avais parfaitement réussi à y échapper au phénomène truc ou machin… et je ne m’en portais pas plus mal.

Idoles

Des madeleines pleins les placards, des vacances à Cabourg qui approchent, des petits soucis de santé qui se multiplient… je n’ai pourtant pas prévu de réécrire  La Recherche. Pas immédiatement en tout cas.

Hendrix, gaucher qui jouait sur une guitariste de droitier. Nadal, droitier qui tennisse de la main gauche. Je ne sais plus comment tenir ma raquette pour jouer à la rock star devant mon miroir.

Tous ceux à qui j’ai conseillé Cosmos de Witold Gombrowicz l’ont détesté. Ce qui prouve que j’ai mauvais goût… en amitié.

Parc

Nous passons ce dimanche au Parc. Pas celui des Princes, celui du Château. Pas celui de Pierrefonds, celui de Versailles.

Pique-nique, dessin, peinture, écriture, bronzette, galipettes…

La dernière fois que nous y sommes allés, au Parc, celui du Château de Versailles, il y a quelques jours, un soir, en balade, j’ai fait, au bord du canal, au crayon, un autoportrait en pied.

Carnet de Croquis

Une Folle Nef (III)

Non, il n’y a pas eu de numéro II. Il n’y en aura peut-être pas. Pas plus que de IV ou V. L’avenir le dira.

Le début comme toujours trace chaque rencontre de la pince et de leurs yeux arrêtés, rencontre remarquée, reconnue, qu’on devine, interroge, examine comme un malentendu possible et qui empêche le silence qu’une parole viendra révéler.

Dernière mise à jour : 18.08.21

She Speaks (2)

Natacha est aussi une prolifique inventrice de mots-valises qui ne sont pas tous involontaires…

Ainsi, il lui est arrivé d’avoir mal aux viscervicales… c’est à dire à peu près partout.

Ce qui est toujours mieux que d’être atteint de trépanocytose… forme rare d’anémie falciforme qui occasionne des trous dans la boîte crânienne.

Rien que d’y penser, ça fait mal… pour se changer les idées, allons dorlire… soit prendre un livre pour que le sommeil vienne plus rapidement.

Continuité

J’ai de la suite dans les idées. Il m’est en effet à plusieurs reprises arrivé d’écrire la même plaisanterie dans mon carnet de notes, à plusieurs mois ou années d’intervalle. Souvent, je me trouvais au même endroit quand je les notai la première et la seconde fois…

Je ne suis pas sûr que cela atteste de la qualité de ces traits d’esprit.

J’ai cessé de sniffer de la colle quand j’ai commencé à boire du scotch.

… il m’est en revanche également arrivé de ne pas comprendre mes propres jeux de mots en les relisant quelques semaines après les avoir notés dans mon carnet.

Je ne suis pas certain que cela signifie que ce sont de mauvais jeux de mots.

A Fifth of Beethoven

Un essai d’huile sur bois, réalisé en grande partie sur les premiers jours de juillet et achevé hier, mardi.

A Fifth of Beethoven (18 x 28,5 cm)

Voyons le bon côté des choses…

Le GIEC annonce que l’inéluctable désastre climatique aura lieu plus tôt que prévu. Les conséquences les plus terribles se feront sentir dès 2030 et non 2050…

… mais, au moins, si le niveau de la mer s’élève d’1 mètre, on aura moins à marcher pour aller se baigner à marée basse.

… mais, au moins, avec la multiplication des incendies de forêts, ils seront plus nombreux à réaliser leur rêve d’enfant : on va avoir besoin de beaucoup plus de pompiers.

… mais, au moins, si la mer monte et mange sur les côtes, ça nous éloignera un peu des Ricains et des Rosbeefs, c’est déjà ça de gagné.

She Speaks (1)

C’est en citant un vieux billet il y a quelques jours que je me suis rappelé une vieille promesse que je n’ai pas tenue encore : vous offrir une compilation des meilleures répliques / citations / inventions verbales de ma bien aimée. Que je sois bien clair : il ne s’agit pas de me moquer, pas du tout. Je suis même jaloux de sa facilité à créer des phrases et des mots dont j’aimerais remplir mes propres textes. Ma femme est une génie qui s’ignore. C’est elle qui devrait écrire et non un incompétent comme moi.

Chose promise, chose due, on commence aujourd’hui cette série She Speaks du nom d’une chanson de qui vous savez.

Les Sables d’Olonne, juillet 2019. Une pancarte devant l’église Saint Pierre clame « Jésus t’attend ». Réponse de Natacha : « J’espère qu’il a un bon livre ».

Malte, 1er mai 2019, 18h30 : « On n’a rien mangé de la journée… même pas un Spritz ».

Versailles (?), 18 février 2018 : « On va attendre… le temps que le soleil passe à l’ombre ».

Jeuzo

J’ai pratiqué le volley-ball et l’escrime en club et en compétition. J’ai également fait un peu de judo, d’athlétisme, de natation. Pas mal de handball en EPS. On passera sous silence mes essais en tir à l’arc et en badminton pour se rendre compte que je ne suis pas pour rien dans les médailles glanées par nos jeunes sportifs français aux JO. J’ai pratiqué ces sports avant que ces jeunes champions n’en aient eu l’idée - la plupart d’entre eux n’étaient même pas nés. Je me vois comme un précurseur, un modèle, un discret mentor pour eux. Seule ma modestie et mon humilité m’empêchent de revendiquer un petit bout d’or ou d’argent ou de bronze - leur bonheur est ma fierté et ma récompense…

Si j’ai arrêté le volley, ce n’est pas une question de taille - 1 m 76 (sans lever les bras). Pas uniquement. C’est surtout à cause des genouillères. J’en voulais des bleues. Ou des blanches. Nous n’en avions trouvé à ma taille que des rouges dans le magasin de sport belfortain où maman m’avait emmené. Je les ai portées un an sur les terrains, ces genouillères rouges... Puis ai renoncé. Tout est aussi une question de style. Être champion olympique, ça se joue également sur des détails.

… je n’ai en revanche jamais fait de foot. Ni en club ni même en UNSS. De là à trouver dans ce manque, la principale raison du désastre tokyoïte pour le 11 bleuet, il n’y a qu’un pas…

01-48

Nous avons abattu

Les murs

De nos maisons

N’avons gardé des portes

Que l’embrasure

Le paysage nous habite

Nous le laissons

Entrer

Courants d’air

Photo : David Ferrer

Il y a deux façons de le…

… dire :

1 / je me suis blessé aux mains avec une hache - impressionnant.

2 / je me suis fait des ampoules aux paumes en coupant du bois - moins spectaculaire.

…  voir. Cette année je n’ai pas cassé la planche de bodyboard achetée sur le remblai parce que :

1 / j’en ai pris davantage soin et j’ai davantage d’expérience comme surfer - à peu près crédible.

2 / je l’ai payée deux fois plus cher que les années précédentes - honnête.

… prendre.

1 / il pleut, je suis bloqué à l’intérieur. Subi.

2 / il pleut… ouf, je n’avais plus d’idée nouvelle pour peindre ces arbres différemment. Soulagé.

Ammoniaque

La mer ! L’océan ! Enfin ! Je n’en pouvais plus ! Je ne tenais plus ! Une si longue attente…

Je me retenais de pisser depuis que la piscine municipale m’est interdite d’accès faute de pass sanitaire…

J’ai écrit cette année, sur la plage. Tout un roman, en une après-midi… la marée haute l’a emporté.

Je me suis trouvé mauvais teint, ce matin, au lever, dans le petit miroir formé par l’eau au fond des toilettes.

Arbres - encore

Il a beaucoup été question d’arbres pendant ces vacances, de les peindre. Ce n’est pas fini. Il en reste un. Je n’ai pas fini de l’écrire, ce dernier arbre. Ni commencé à le dessiner ou le peindre.

En attendant, quelques croquis, réalisés pas plus tard qu’hier, dans le verger au Mas du Puy.

Carnet de Croquis

Carnet de Croquis

Carnet de Croquis

Pensées sablaises

Le parasol est véritablement utile les jours de grand vent. Il permet de faire du poids sur les serviettes et sur les nattes en osier, éviter qu’elles ne s’envolent, tout en monopolisant ni les boules de pétanque ni le Mölkky… et évite d’avoir à se lester d’une enclume à cet usage.

Les vraies vacances ? Ni chaussettes ni ceinture dans la valise.

Si j’en crois la fréquentation des glaciers, crêpiers, gaufriers et autres vendeurs de chichis ou de barbes à papa sur le remblai des Sables, le régime printanier ne sert pas tant à être beau et svelte en maillot de bain qu’à se gaver sans remords durant la belle saison.

Un peu QQ

De retour de l’océan. On commence par la fin ou presque. Un poemlm un peu niais, plein de sentimentalisme - tout ce que je déteste lire et ai un peu honte d’écrire - griffonné en attendant le coucher de soleil au bout du monde (au pied du Phare des Baleines) dans le vent et devant un carton de pizza (au chorizo) vide.

Amis américains

Voici le Soleil

Nous vous l’envoyons

Prenez-en soin

Durant la nuit

Il nous est précieux

Il a réchauffé une journée

Qui valait la peine

D’être vécue

Nous vous souhaitons

Qu’il vous procure

Autant de bonheur

Qu’il nous en a donné

Et nous ne vous demandons que peu

En échange

Simplement nous le renvoyer

Sans faute

Demain matin

Carnet de MLM

I’ll be your Mirror (1)

Plus grand carton entoilé, disais-je. J’ai commencé à peindre, avec beaucoup de frustrations. Résultat final pas de si tôt. Le croquis de départ pour faire patienter.