dimanche 31 décembre 2023

# 1826

Nous avons procédé aujourd’hui 31 décembre à notre inscription - en ligne - sur les listes électorales limougeaudes. Il ne faudrait pas que l’on pense que mes abstentions futures sont uniquement causées par l’éloignement du bureau de vote.

samedi 30 décembre 2023

# 1825

Tout doit disparaître ! clame l’affiche collée sur la vitrine du magasin.
Désolé, mon chapeau n’est pas assez grand répond le magicien.



Voyager ?
J’achève en 2024 mon 42ème tour du soleil… vous pensez bien que vos - comparativement - sauts de puce au Chili, au Japon, en Australie, à Madagascar ne m’impressionnent ni ne m’intéressent guère…



J’ai acheté des fringues aujourd’hui… Natacha n’a pas acheté de disques… l’inversion des rôles n’est donc pas complète…

vendredi 29 décembre 2023

# 1824

Il y a cent ans jour pour jour, rendez vous compte, incroyable coïncidence, nous étions déjà un 29 décembre.



À moins d’un improbable retournement, d’une très désagréable surprise, je crois pouvoir, avec un peu d’avance, certes - peut-être ne devrais-je pas ainsi tenter le diable et risquer de provoquer, bref, je ne suis pas superstitieux - que l’année 2023 ne fut pas une année trop mauvaise : je n’ai pas mangé de blettes au cours de ses 365 jours.



Il n’y a plus de challenge à retenir un numéro de téléphone, tous sont enregistrés dans le répertoire électronique de nos appareils. J’hésite, pour le défi, à demander de changer mon propre numéro, avoir une nouvelle suite de 5 nombres à deux chiffres à mémoriser - pourquoi n’écrit-on pas mnémoriser ?

jeudi 28 décembre 2023

Bonnes résolutions

1. Travailler davantage. Je n’ai pas dit bosser, j’ai dit travailler.


2.  Ne pas attendre le 1er janvier pour mettre en application mes bonnes résolutions.


Et comme on ne tient jamais ses bonnes résolutions, je ne fous rien aujourd’hui.

mercredi 27 décembre 2023

# 1822

J’avais envisagé une petite chronique sur Evguénie Sokolov, roman / nouvelle de Serge Gainsbourg, acheté en poche chez mon bouquiniste il y a deux trois semaines et lu un jeudi matin avant de partir dispenser la bonne parole matheuse. J’avais prévu de louer son inventivité, sa drôlerie tout en... et d’en profiter pour… pourquoi le dire alors que je ne l’ai pas fait… je n’ai pas trouvé le bon angle d’attaque, pas trouvé comment, à mon goût, bien… bref, j’ai laissé tomber… je me suis dit : prout… ceux qui connaissent le texte comprendront.

dimanche 24 décembre 2023

# 1819

La moufette et le putois. Le phoque et l’otarie. Le pingouin et le manchot.
Quelle confusion règne dans le règne animal…



Natacha hésitait hier sur l’expression appropriée. Avait-elle eu le nez fin ou le nez creux ?
On pourra  proposer le nez freux, le nez feux, le nez crin…



L’extrême est une excentricité. Le centre ne serait-il pas une exextrémité ?

samedi 23 décembre 2023

# 1818

Quelques propositions de mots-dont-je-ne-suis-pas-certain-qu’ils-soient-tous-valises :

Terrorrifier : faire peur et scandaliser à la fois

Parlementir : négocier avec de faux arguments

Versiméfier : écrire de la poésie sans croire aux pouvoirs de celle-ci

Courper : faire cesser brusquement

Écpleurer : produire du texte sans que cela rende heureux

vendredi 22 décembre 2023

# 1817

Moi, je vis avec mon temps : les années 90.



Entendu en salle des profs : et là, tu appuies sur la barre de l’espace.



La pensée du jour : deux teintes de violet, l’une claire l’autre foncée, des touches jaunes et noires.

jeudi 21 décembre 2023

Dernière Interro de l’Année

Énoncé : comment s’appelle un angle de 180° ?
Réponse de Juliette : un angle mort.
Il est un peu tôt, en sixième, pour s’intéresser déjà au code de la route…



Énoncé : donner la définition de la bissectrice d’un angle.
Réponse d’Angie : Cela veut dire un segment par exemple (Tracer ça bissectrice de [AC) bon bas sa veut dire (Tracer le segment [AC)
Réponse de Rayan : C’est quand il y a un angle de mesure 100° ou autres et bah on met ce signe ' ou " ou ⺍…
Vivement demain soir.

mercredi 20 décembre 2023

Non-boulaie

Comment prenant comme point de départ mon croquibouillis de boulaie (seconde image) en suis-je arrivé à cette première huile, je n’en sais fichtre rien.

61223i (10 x 15 cm)

Sur le coup, j’ai trouvé ça pas mal alors j’ai récidivé - en oubliant la boulaie.

61223ii (10 x 15 cm)

Je suis moins convaincu aujourd’hui. Enfin, je ne suis pas certain et romarin.


mardi 19 décembre 2023

lundi 18 décembre 2023

dimanche 17 décembre 2023

Avenir radieux

Lu su un forum : « (…) le petit concert hologramme de (…) Ian Curtis, (…) Janis Joplin avec les AI [Intelligences Artificielles] qui interagissent en direct 😍 ».
J’ai cru à de l’ironie mais non. Il y en a vraiment pour se réjouir que ces écorchés de la vie puissent devenir des marionnettes aux mains d’un ordinateur et de promoteurs de spectacles sans scrupule.



Le réchauffement climatique et son augmentation des températures moyennes de 3 à 5°C va entraîner une montée des eaux et la disparition de nombreuses îles.
Tandis qu’une élévation de la température moyenne de 50 ou 60°C ferait s’évaporer une grande partie des eaux des océans. Plus de montée des eaux. Le problème, comme d’habitude, c’est la demi-mesure.



Nous partageons notre brosse électrique - on change la tête de brossage entre deux, n’allez pas vous imaginer que. Cela nous empêche, Natacha et moi, de nous laver les ratiches l’un à côté de l’autre, comme un vieux couple. La technologie peut aussi aider à ne pas sombrer dans le train-train…

samedi 16 décembre 2023

# 1811

Envie de m’acheter un poche de Nestor Burma aujourd’hui… pas sûr que ça se trouve facilement.



Je ne m’achèterai pas pour autant un 45 tours de Destinée… quoi que… si je tombe dessus.

vendredi 15 décembre 2023

# 1810

Changer son fusil d’épaule n’implique pas de passer l’arme à gauche.



Et réciproquement, par la force des choses

jeudi 14 décembre 2023

C’était plus drôle dans ma tête - comme souvent

Commerci (nom masculin) : commerciement.


Commerciement (nom masculin) : action de commercier.


Commercier (verbe transitif du premier groupe) : 1. adresser un merci commun, au sens de banal, sans originalité. 2. adresser un merci commun, au sens de collectif.


Exemples :


- Oh, c’est gentil à vous, Madeleine, commerci.


- On vous commercie, Madeleine, pour votre aide précieuse.

mardi 12 décembre 2023

Seven

Je m’étais toujours dit que l’atmosphère humide, poisseuse du film Seven était trop artificielle, trop cinématographique. Que cette pluie continue qui s’abat sur l’enquête dans laquelle pataugent Pitt et Freeman et cette absence de lumière collaient trop aux crimes sordides de Spacey pour être vrais.


Puis il y eut les six ou sept ou huit - je ne compte plus - dernières semaines à Limoges.


De la pluie et du vent, du vent et de la pluie pour reprendre le monostiche Paris en Été de Jean Chystosome Larcher. Et le soleil qui ne se lève plus. Éteint, détrempé de tant d’eau. Je vis dans Seven.


La Vienne ronge ses berges. Monte, monte. Menace la cathédrale et les Halles. Ou peu s’en faut. Limoges dégouline, coule, s’enfonce dans un marécage. Limoges abrite Seven. Et je prends peur.


Peur d’être puni pour mes péchés capitaux. Je ne me rappelle jamais la liste complète des sept. Pour la gourmandise, la luxure et la paresse, je plaide coupable. Je ne sais quelle torture on me réserve. Pour l’envie, je crois ne pas m’y abandonner trop souvent.


Peur que mes vinyles sautent au passage du trolley - il n’y a pas encore de métro à Limoges.


Je vis dans la ville de Seven. Je ne cherche surtout pas à en savoir plus. Je ne tiens pas à retrouver la tête de Natacha dans un carton. What’s in the box ? What’s in the box ?


Film à la réputation bien trop flatteuse, Seven. Pas le grand film noir, le grand thriller polar qu’on veut nous faire croire. Et je ne supporte plus Brad Pitt. Ses mimiques et son sourire moqueur reproduits de film en film. Ad Astra, vu avant-hier m’a mis en colère.

lundi 11 décembre 2023

Retrouvailles

- Oh ! Salut, Maurice !
- Oh ! Salut, euh…
- Ça fait un bail dis-moi…
- 3 ans renouvelables tacitement, autant que ça, t’es sûr ?
- Ça fait plaisir de te voir en tout cas…
- Pour se voir, on n’avait pas besoin de se parler, si ?
- Qu’est-ce que tu deviens ?
- Sait-on jamais ce qu’on devient ? Je te le dirai quand je le serai devenu… et encore, même à ce moment-là, je serai certainement encore en train de devenir autre…
- Ah ah, t’as pas changé…
- Surtout, je ne me suis pas bonifié… et je ne fais surtout plus l’effort de cacher ou minimiser le connard que je suis.

dimanche 10 décembre 2023

Carnet

J’ai entamé un nouveau carnet le 1er décembre. Toujours un petit événement pour moi. Pour vous, non, évidemment. J’en parle tout de même. Si ça ne vous intéresse pas…


Événement pour moi, disais-je. Toujours l’impression que c’est un nouveau départ. Une nouvelle dynamique. L’espoir que je serai plus productif, plus inventif qu’auparavant. Espoir vite douché.


Le précédent carnet m’a fait sept mois. Un mois de trop par rapport à mes objectifs. Oui, pour cela aussi je me donne des objectifs. Un mois de dépassement, ce n’est pas tant. Je suis satisfait.


J’écris beaucoup dans mes carnets. Pour ce blog. Pour mon roman. Pour les poèmes que j’ai en cours aussi. Et des idées de textes. Beaucoup de conneries surtout. Beaucoup de mauvais. D’inutilisable. L’essentiel de ce que j’écris dans mes carnets ne me sert à rien.


J’écris peu dans mes carnets. Je les remplis trop lentement, comme je le disais plus haut. Surtout, j’écris peu par rapport à ce qui me passe en tête. Il y a tout ce que je ne note pas. Ce que j’oublie avant de l’avoir noté. Parce que je suis dans une position ou à un endroit où je ne peux noter. Pas parce que je n’ai pas mon carnet sur moi - ça n’arrive jamais. D’ailleurs mon carnet me sert aussi de portefeuille : on y trouve mon permis de conduire et ma carte d’identité.


Ce que je ne note pas est-il pire ou meilleur que ce que je ne note pas. Pire, ça ne m’étonnerait pas. Je ne ferais pas l’effort de me souvenir jusqu’à ce que je puisse noter dans mon carnet, ça me ressemblerait bien.


Meilleur, c’est possible. Attendre d’être en position, en possibilité de noter. Et oublier avant de pouvoir noter. Parce que mon pauvre cerveau est incapable de se rappeler le meilleur de ce qu’il produit par accident. Peu habitué qu’il est à ne pas produire la merde qui remplit mes carnets.


Et si c’est meilleur, ce que je ne note pas, où cela échoue-t-il ? Est-ce disparu à jamais ? Ou cela ressortira-t-il d’une façon ou d’une autre ? Est-ce stocké dans une zone difficilement accessible de mon esprit ?


Que ce soit conservé ou non dans les méandres de mon esprit, dans tous les cas, à quoi alors me sert on carnet ? Si c’est conservé, le carnet est superflu. Si c’est perdu, c’est que le carnet ne préserve pas l’essentiel et qu’il échoue dans sa mission.


Mon nouveau carnet a une couverture couleur framboise. Il me reste à le décorer d’autocollants, comme les précédents.

samedi 9 décembre 2023

# 1804

Le véhicule, la voiture en face de moi, sur l’autre file, d’un coup, m’éblouit. Quelques centièmes millièmes de secondes, ou quelque chose du genre, je n’ai pas chronométré, n’ai pas les outils adéquats pour mesurer le temps si précisément, durant lesquels je ne vois plus la route. Pas assez longtemps pour me faire dévier, m’envoyer dans le bas côté, pas assez longtemps pour me mettre en danger. Un flash, un double et c’est tout. La voiture passe à côté de moi et disparaît dans mes rétroviseurs, intérieur et extérieur.


Que signifie ces appels de phare ? Je cherche. Pas de tic ni de tac, mon clignotant ne clignote pas. Mes feux de croisement sont allumés alors que le soir tombe à peine, on y voit encore très très clair. Mes feux de route, eux, ne sont pas en fonctionnement, pas d’aveuglement de ce côté. Ce n’est pas la musique qui a dérangé mon croisé passé, mon autoradio diffuse du jazz plutôt cool (A New Perspective) à un volume sonore tel que moi-même je n’entends pas bien, le son couvert par le bruit du roulement des pneus sur le bitume.


Il faut me rendre à l’évidence, on vient de me signaler la présence de la flicaille, des gens d’armes et de la marée (haute ? basse ?) chaussée plus loin - je confonds encore les différents corps de la sécurité intérieure - radar ou jumelles prêts à saisir le chauffard (le froissard ? si on se fie aux températures extérieures) en excès de vitesse.


Je suis tout d’abord un peu vexé. Moi qui respecte le code de la route comme s’il s’agissait de la parole divine comme Eddie. Jamais jamais jamais je ne dépasse le nombre indiqué sur les panneaux blancs cerclés de rouge. Plutôt me faire emboutir par le camion fou de Duel de Spielberg plutôt que de franchir la limite si clairement affichée.


Puis je me rappelle que prévenir, d’une manière ou d’une autre, les automobilistes en sens inverse de la présence d’un contrôle plus loin, sur la route, est strictement interdit. C’est illégal.
Et, d’un autre côté, je me dis que si les bleus se sont postés sur cette route, c’est parce qu’ici, habituellement, les gens ne respectent pas la vitesse maximale autorisée. Et que la condé s’attend donc à me choper et à me verbaliser.
Et que s’ils ne me donnent pas d’amende, les keufs vont comprendre que j’ai été prévenu. Et vont donc s’en prendre à celui, en sens inverse, qui vient de me prévenir. C’est lui qui va ramasser. Pour m’avoir, justement, prévenu.


Je sais bien que la route de l’enfer est pavé de bonnes intentions - même si le macadam est lisse. Ce n’est pas pour autant que j’estime juste qu’un conducteur soit puni pour un geste de solidarité ou, je ne sais quel est le bon mot, de bienveillance envers mon humble personne. Non, je ne veux pas que celui qui m’a renseigné d’un appel de phares sur la présence du bras armé de la justice automobile soit poursuivi, lui qui ne visait pas à mal, au contraire, lui qui ne me voulait que du bien.


Alors, pour que la gendarmerie ne le soupçonne pas, mon bienfaiteur, d’avoir enfreint la loi, serait-ce pour de si nobles motifs, j’accélère, j’écrase la pédale et le champignon qui pousse entre mes orteils. Je fonce. Je fends la route d’un coup de H (je me prends quelques instants pour Hamilton). Je passe devant le radar à toutes blindes.


Et je maudis celui qui m’a fait des appels de phare quand s’allument les gyrophares des motards dans mes rétroviseurs, intérieur et extérieur.

vendredi 8 décembre 2023

# 1803

Pour fêter le 9 décembre (anniversaire de celui de 1905), un arbre de la laïcité a été confectionné par les élèves du collège. Un tronc de carton sur lequel sont écrits des articles de la constitution, des branches évoquant dates et évènements importants, des feuilles reprenant des mots-clés liés à la laïcité. C’est un bel objet que cet arbre de la laïcité. Qui a été installé juste à côté du sapin de Noël.



La souris a tué l’art de la peinture au blanco.



13h00, cantine. Yanis se rapproche de la table à laquelle je mange - seul - de légumes de saison et de poisson pané. J’ai un peu peur. Yanis pose souvent des questions étranges et étrangement longues. Ou s’arrête au milieu de sa question, après en avoir oublié la fin et plusieurs minutes de digressions et d’hésitations.
- Monsieur, est-ce qu’on a maths avec vous cet après-midi ?
Au moins la question est claire, simple.
- Désolé, Yanis, je ne sais pas, je ne sais plus quel groupe a cours tout à l’heure, vous ou les autres.
- Youpi !
Yanis lève les bras comme s’il venait de marquer un but et fait le tour de la cantine en courant et en exprimant sa joie. Je ne sais pas ce qu’il a compris de ma réponse.

jeudi 7 décembre 2023

Chez le Coiffeur

La coiffeuse, ce matin, était novice, probablement autorisée à couper depuis peu (après avoir shampouiné et balayé pendant des semaines). Ainsi, essayant de lancer la conversation :
- Alors, vous avez commencé à préparer les fêtes ?
- Oh, non ! - avec un air mi-désolé mi-méprisant
Elle n’a pas su comment rebondir et la coupe s’est terminée dans le silence.
Manque d’expérience, vous disais-je.



Le gamin sur le siège à côté, sept-huit ans et une énorme touffe de cheveux comme on ne peut en avoir qu’à cet âge-là, demande, apeuré, la voix tremblante, s’il est en train de devenir chauve. Mais non, pourquoi ? La coiffeuse ne comprend pas l’effroi soudain du môme. Si, là, j’ai plus de cheveux… Mais, non, c’est ta raie, c’est pour ça qu’on voit ton crâne à cet endroit. regarde, si je coiffe dans l’autre sens, on ne le voit plus.
En voilà un qui n’a pas fini de s’inquiéter…



Fin de la coupe.
Ce trou derrière la tête, c’est une cicatrice ? - terreur dans le regard de la coiffeuse.
Oui, oui, je l’ai depuis 35 ans, vous inquiétez pas.
Ouf, j’ai eu peur d’avoir fait un trou.
Serais-je son premier client ?

mercredi 6 décembre 2023

Harcèlement

Pendant l’intervention sur le harcèlement, quelques notes sur le silence d’Oasis - finalement non consultées pour écrire le billet correspondant - puis un croquis, la superbe vue depuis ma salle de classe, au collège.



mardi 5 décembre 2023

# 1800

Si la chenille processionnaire est dangereuse pour nos yeux c’est parce que le papillon qu’elle sera n’est pas, loin de là, des plus beaux.



Marché de Noël. 40 « chalets » dont 25 vendent surtout du vin chaud. Les autres stands sont désertés.



Handicap de bonne espérance.

lundi 4 décembre 2023

# 1799

Sur la bouteille de shampooing : plus efficace contre les pellicules, nouvelle formule !
Zut, c’est plus abracadabra ?



Deux gamins discutent dans le rayon jouets du Monoprix :
- Le Père Noël, il existe pas, c’est maman qui achète les cadeaux.
- Ouais, ben, moi, j’y crois au Père Noël. Parce que ceux qui croient au Père Noël, ils ont plus de cadeaux.
C’est beau d’avoir la foi.



Conduire comme un papi. C’est injurieux, je trouve, comme expression. Les papys ne sont ni les plus lents ni les plus dangereux sur la route.
Moi je dirais plutôt : Conduire comme une mamie.

dimanche 3 décembre 2023

# 1798


Elle aurait pu ajouter les murs. La forêt, ma chatte, les murs. Arrêtons de tout raser ! Ça aurait été plus drôle encore ainsi, non ?
D’ailleurs, la mairie peu satisfaite du message en l’état a fait décoller les feuilles de papier du mur du Pavillon du Verdurier.

samedi 2 décembre 2023

# 1797

La traditionnelle patinoire de plein air du marché de Noël a été remplacée cette année à Limoges par une piste de roller, plus écologique, plus économique. Tout le monde espère désormais des pluies verglaçantes.



Il existe, j’ai découvert ça hier, une édition « Creuse » du Monopoly. Quand je pense aux prix de l’immobilier dans le deuxième département le moins peuplé de France (après la Lozère), je me demande s’ils ont envisagé de remplacer les habituels billets par des pièces de monnaie.



Des températures négatives sont annoncées cette nuit. Natacha craint pour sa multitude de pots. Il va falloir les couvrir de voiles d’hivernage. Sinon, me dit-elle, ils vendent aussi des espèces de mini-serres. Non, c’est une mauvaise idée, je lui réponds. Ça va attirer des mini-biches et des mini-faons. Et s’ils mini-brament toute la nuit, on va pas dormir.



vendredi 1 décembre 2023

Pendant l’interro

Louis : Monsieur, elle mesure combien la droite ?
Moi : Désolé Louis, je ne peux pas t’aider… pendant les interros, je suis prof de latin…
Louis : C’est quoi ça ?
Arthur (se retourne vers Louis) : Pfff, tu sais bien… c’est les profs qui apprennent les latinismes.



Alicia (ni le couteau ni le pingouin… tout sourire, contente d’elle) : Monsieur, j’ai fait plein de boulettes sur ma copie
Moi : Dommage que t’aies pas fait de la semoule aussi, ça nous aurait fait un couscous.



Ils sont chiants à poser autant de questions ces sixièmes… ils ne voient pas que j’essaie d’écrire un roman pendant qu’ils ratent leur interro ? J’ai besoin de calme et de me concentrer, moi.