Certains de mes lecteurs (qui préfèrent rester anonymes) ont trouvé Pinces trop long, trop tordu, trop n'importe quoi... bref, en un mot : illisible. Qu'ils s'imaginent le nombre de volumes de la bibliothèque de Babel ne contenant que Pinces. Pinces répété, en boucle, Pinces avec des fautes, Pinces en anglais, Pinces en anglais avec des fautes, Pinces en espagnol, allemand, latin, portugais, frison-roche, néerlandais, polonais, Pinces où il manque un mot, deux mots, douze mots, une phrase, cinq phrases, Pinces dans ses différentes versions de travail, des versions de travail de Pinces traduites en anglais, allemand, Pinces en verlan, Pinces retourné, tronqué, découpé, pulvérisé, éparpillé façon puzzle...
Pinces pris seul, comme un texte unique de deux ou trois pages, ne semble plus si long et indigeste désormais, si ?
Et le nombre de volumes consacrés à mes pleurnicheries, reprises en boucle, y avez-vous songé ?
Quand je pense au nombre de volumes de la bibliothèque de Babel dont on peut (plus ou moins) m'attribuer la paternité, j'ai le tournis... Quel poids sur les rayonnages... j'ai bien mérité un peu de repos... je n'écrirai pas aujourd'hui...
Que le lecteur lassé de ma prose et de mes poemlm se rassure, malgré le nombre proprement effrayant de volumes consacrés à mes œuvres - ou à des textes apparentés - ceux-ci ne représentent qu'une quantité infinitésimale des livres contenus dans la Bibliothèque de Babel. Il a donc tout lieu d'espérer échapper à mes scribouillardises en y piochant au hasard un volume.
Pour être sûr d'échapper à mes textes, le plus simple reste cependant d'éviter la bibliothèque de Babel et de se rendre en librairie ou dans la bibliothèque municipale la plus proche...
Que le lecteur lassé de ma prose et de mes poemlm se rassure, malgré le nombre proprement effrayant de volumes consacrés à mes œuvres - ou à des textes apparentés - ceux-ci ne représentent qu'une quantité infinitésimale des livres contenus dans la Bibliothèque de Babel. Il a donc tout lieu d'espérer échapper à mes scribouillardises en y piochant au hasard un volume.
Pour être sûr d'échapper à mes textes, le plus simple reste cependant d'éviter la bibliothèque de Babel et de se rendre en librairie ou dans la bibliothèque municipale la plus proche...